21 Jul
21Jul

1-Le recours à Dieu dans l'adversité est une conduite normale de l'âme

Ni l'égearement de voie de Dieu, ni la pratique des vices, ni l'entêtement, ni l'orgueil ne peuvent étouffer cet élan instinctif qui pousse l'homme à recourir à Dieu dans l'adversité. En effet, dès que l'homme est éprouvé par le danger, la faim, la perte des biens ou des êtres chers, il s'élance vers Dieu, agissant ainsi de façon involontaire, tout comme le clignement de l'ilil ou comme le tremblement des membres par une forte frayeur, le curur de l'homme peiné aspire alors à la Miséricorde de Dieu.

Fixant son regard vers le ciel, l'homme implore l'aide divine, et pleure de remords pour avoir négligé les ordres de Dieu. Non seulement il oublie son orgueil, et son entêtement, mais il oublie aussi ceux qu'il implorait en dehors de Dieu. L'instinct se réveille dans son âme, authentique et pur, dissipant ainsi les ténèbres du polythéisme et effaçant la souillure des péchés.

2-Abandon de Dieu dans la prospérité s'oppose au bon sens

Cependant l'homme qui, dans la craitte, la maladie ou l'instortune ne cesse d'implorer Dieu, s'éloigne plus ou moins de lui selon la force ou la faiblesse de sa foi, dans la fortune et la prospérité.

Certains même retourvent à leur polythéisme et à leur athéisme. Si nous classer les Croyants en catégories, nous placerons en tête les Saints. Ceux-ci ne cessent d'invoer Dieu aussi dans la détresse que dans le bonheur. Viennent ensuite les pieux qui, exécutent toutes les obligations et qui obéissent aux ordres de Dieu, ceux-ci, cependant, s'ils se rapprochent de Dieu par les uvuvres surérogatoires, la prière et les actes de bienfaisance en temps de crise, tiédissent néanmoins dans le bonheur. Il en est parmi les hommes ceux qui se détournt de Dieu par distraction ou faiblesse de sentiment. Comblés de faveur et de bienfaits, ils demeurent béats et éblouis, aveuglés par l'ignorance jusqu'à ce qu'un malheur soudain s'abatte sur eux, important leurs biens ou leur famille. Ils se réveillent alors de leur accalmie et reconnaissent leur erreur. En effet, se détourner de Dieu dans le bonheur et en dépit de tous les bienfaits dont il nous a comblés, est une grande erreur. C'est là une conduite qui s'oppose à la nature humaine, car elle est incompatible à la conception originelle selon laquelle Dieu créa les hommes.

3-Reconnaaitre les bienfaits est un retour au bon sens

Tout bienfaiteur, surtout celui qui donne la vie, la fortune et les fils, a le droit d'être remercié. Aussi le Coran rappelle-t-il sans cesse aux hommes les innombrables bienfaits dont Dieu les a comblés afin qu'ils lui soient reconnaissants, qu'ils ne s'égarent pas dans la voie de l'ingratitude, et afin qu'ils ne s'écartent pas de la vérité et de la bonne direction. Les hommes retrouvent ainsi leur bonne nature authentique. Lorsque les fils d'Israël s'en listèrent dans les crimes et les péchés. Dieu leur rappelle alors ses bienfaits: "O fils d'Israël: Rappelez-vous les bienfaits dont Je vous ai comblés. Je vous ai donné le pas sur les autres peuples, nous vous avons délivrés du pharaon qui vous opprimait sans merci, nous avons séparé les fils pour vous donner passage,

Chaque fois que le Coran désirait la soumission des disciples de Mohammad aux ordres de Dieu, les versets Coraniques rappelaient les bienfaits de Dieu.

C'est Dieu, le Tout-Puissant, que essaya sur terre les montagnes, a fait jaillir les fleuves et les rivières, a aplani les Chemins, et a créé étoiles guider les hommes dans leurs voyages.

Après avoir dénombré ces bienfaits, Dieu reproche; ensuite aux égarés de donner des égaux à Dieu dont les bienfaits sont innombrables. Bien plus, Allah déclara que les hommes ne sauraient essencier ses bienfaits. Il leur montra qu'il connaissait les replis de leurs cursurs, alors que les divinités qu'ils adorent ne sont que des objets faits de leurs mains.

Le Coran énumère les bienfaits de Dieu sur ses "SERVITEURS". Il les leur rappelle afin qu'ils reconnaissent ses Faveurs, obéissent fidèlement à ses ordres et Le craignent dans tous leurs actes. Cependant certains égarés "Reconnaissent les bienfaits de Dieu puis les renient, la plupart d'entre eux sont Infidèles".

Or remercier le bienfaiteur est un devoir qu'impose le bon sens. C'est un élan instinctif louable. Car il provient de la vraie religion: "Suis la religion dans toute sa rigueur".

4-Les versets de la sourate "Des Byzantins"

Dieu, Gloire à Lui, dit dans cette sourate: "Quand un malheur frappe les hommes, ils implrent leur Dieu, revenant à Lui; mais quand il leur accorde Miséricorde voici qu'un groupe d'entre eux Lui donne des associés; qu ' ils demeurent ingrats, qu'ils jouissent des biens de ce monde, mais bientôt ils reconnaitront leurs erreurs. Leur avons-nous envoyé un signe accuréditant ceux qu'ils nous associent? "Quand Nous concédons aux hommes la santé et la prospérité, ils s 'en réjouissent, mais si un mal les frappe à cause de leur conduite, les voici qui désespèrent. N'ont-ils pas vu que dieu étend ses grâces et les mesure à qui Il veut? Il ya là un enseignement pour un peuple plein de foi ".

Lorsqu'un malheur frappe les hommes, ils implorent Dieu sincèrement, mais quand Il les comble de Se grâce sous forme de richesse, de santé ou de sécurité, certains d'entre eux reconnaissent ces bienfaits divins alors que d'autre lui donnent des associés ? Une troisième catégorie se réjouit tranquillment des bienfaits de Dieu, mais désespère une fois touchée par une adversité quelconque. Ceux-ils sont les révoltés contre les décrets de Dieu "Il ont mérité cette punishment par leur attitude incrédule" dit Dieu.

Ainsi cette dernière catégorie diffère des deux autres. Les vrais Croyants sont ceux qui gardent leur foi dans l'épreuve et ne désespèrent pas de la miséricorde de Dieu. Au contraire ils l'aiment et se dévouent à son culte avec plus de ferveur.

Ces versets renferment également une réprimande adressée à ces ingrats qui n'ont aucune preuve justifiant leur infidélité. Comment donc osent-ils donner Dieu des associés?

D'autre part, ces mêmes versets font remarquer aux Croyants qu'il est inutile de désespérer de la miséricorde de Dieu, car c'est lui qui dispense et qui mesure les rétributions à qui Il veut. Ils doivent donc recourir à Dieu, et implorer, dans le repentir, Sa Grace sans désespérer de Sa Miséricorde.

D'autres versets du Coran exposent avec beaucoup de précision cet état d'ame: La joie dans la fortune et le désespoir dans l'instortune. Ainsi, Dieu Gloire à Lui dit dans la sourate du "Pèlerinage": "Il est des hommes à la foi indécise. Si la vie leur sourit, ils s'affermiront dans leur conviction; et si elle leur est hostile, ils se détourneront de Dieu, causant ainsi leur perte dans cette vie et dans l'autre ".

Ces versets parlent ici d'une certaine catégorie d'hommes qui adorent Dieu d'une façon hésitante et superficielle, sans jamais approfondir leur foi dans la substance même de la religion. Lorsqu'un bien échoit à l'un d'eux, il s'en réjouit tranquillment.

Les sourates mecquoises sont destinées surtout à fixer l'unicité de Dieu dans les cursurs, t à extirper tout soupçon qui pourrait troublemer le pur monothéisme.

Aussi, Dieu Gloire à Lui, dit: "Quand tu demands aux Infidèles qui a créé les cieux et la terre? Ils te diront:" Dieu l'omnipotent, l'omniscient. "Dieu dit aussi:" Si tu leur demandes qui les a créés, ils diront: "Dieu".

Le Très-Haut affirme de même: "Si tu leur demandes qui a fait descendre du ciel de l'eau pour faire revivre la terre après sa mort, ils te diront: Dieu".

Il ya peut-être, en apparence, une contradiction entre le fait de considérer ces idoles comme leurs intercesseurs et celui de les adorer. Cependant, certains exégètes disent que: "Ces Infidèles ont cru insuffisant d'adorer Dieu seul sans adorer en même temps ces idoles, croyant ainsi, selon leur conception, qu'ils glorifiaient mieux Dieu par cette double adoration.

En effet, celui qui adore une idole en la considérant comme son intercesseur auprès de Dieu, ne peut pas négliger l'adoration de Dieu. Au contraire, il doit l'adorer avec ferveur. Nous penchons à croire qu'ils n'étaient pas sincères en disant qu'ils adoraient ces idoles afin qu'elles intercèdent en leur faveur auprès de Dieu. Cette prétention nous fait pencher qu'ils adoraient tout simplement les idoles en tant que leurs divinités.

6-Première allusion à ces tendances dans le Coran

Cette attitude ne fut pas traitée formelement au début de la révélation, mais tacitement, dans certains versets racontant au Prophète l'histoire des peuples antérieurs.

Le premier verset qui fit citer cette attitude formelement se trouve dans la Sourate d''Al Araf ", première des longues sourates" Nous n'avons envoyé aucun Prophète à une cité sans accabler ses habitants de calamité et de malheur pour qu'ils se soumittent; puis nous avons substituent le malheur au bonheur Une foi en pleine prospérité ils oublièrent les bienfaits de Dieu et s'écrièrent: Nos pères aussi ont été touchés par le malheur et le bonheur! Nous les avons châtiés subitement au moment o ils ne s'y attendaient pas ".

Telle est la méthode de Dieu à l'égard des peuples. Il leur envoie des Messagers pour les prévenir, les avertir, et leur annoncer la récompense de Dieu. Si ces peuples traitent leurs Prophètes de menteurs, et dédaignent de répondre à leur appel, Dieu alors les frappent par la misère, la maladie, la sècheresse et le malheur afin qu'ils s'amendent, qu'ils s'humilient et se soumittent à Dieu. Mais, si en dépit de ces calamités, les Infidèles persévèrent dans leur despotisme, et si les malheurs qui les accablent ne suffisent pas à les dissuader de leur erreur. Dieu alors les épruve par ses faveurs: santé, richesse. Mais ces peuples distraits loin de comprendre la Sagesse divine, s'imaginent que cette succession de malheur et de bonheur est la loi de la vie. Ainsi, ils ne se rendent pas compte que Dieu, Gloire à Lui, épruve les hommes aussi bien par l'adversité que par la prospérité. Ils demeurent orgueilleux, insolents, ingrats et Dieu leur inflige alors, à l'improviste, un châtiment terrible.

Ces générations ne se sont soumises que sous la rigueur de l'épreuve divine. La dureté de leurs cursurs, et le Démon qui a embelli leurs uvuvres à leurs yeux sont la cause de cette conduite. Au lieu réfléchir sur le sens de cette épreuve, ces Infidèles persévérèrent dans l'impiété et oublièrent de tirer une leçon de ce revers imprévu de la fortune.

Dieu les combla ensuite de ses faveurs: richesse et santé afin qu'ils s'avisent et le remercient.

Mais ce bonheur accrut leur orgueil, les éloigna de la Vie de Dieu. Dieu les frappa soudain au moment o ils ne s'attendaient pas, les extermina, les extirpa, et débarrassa ainsi la terre de leurjustice et de leur orgueil.

Observons que ces versets d'Al A4raf commencent par une phrase négative "Nous n'avons envoyé aucun prophète à une cité". Cette négation est destinée à faire comprendre que dans toute cité o f fut envoyé un Prophète il y avait parmi ses habitants une catégorie de gens ingrats et infidèles, que Dieu devait frapper alors par la disgrâce, puis les éprovait en leur prodiguant ses bienfaits, pour les châtier ensuite à cause de leur ingratitude. Certains exégètes expliquent cette "négation", en disant qu'il s'agit là des cités destinées à périr, quant à celles qui n'ont pas péri, leurs habitants n'ont pas agi de la sorte. D'autres expliquent que les versets sous-entendent une catégorie d'infidèles. Les versets de la sourate de la Famille d'Imran ne contienent pas cette "négation"

Cela revient à dire que Dieu a gratifié de ses bienfaits ceux qui l'avaient oubliés, et ceux qui crurent en lui pour les éprover afin de récompenser les Fidèles et châtier les Infidèles. Ainsi Dieu comble les Infidèles afin qu'ils persévèrent dans leur tyrannie et périssent, et comble les Fidèles pour les récompenser dans cette vie et dans l'autre.

Revenons à la sourate d'Al A'raf constatons qu'elle, parle d'un peuple en particulier, et qu'elle raconte son attitude vis-à-vis de cette épreuve.

La sourate relate l'épreuve par la famine et par la sècheresse, afin que le peuple de Pharaon se réveille de son apathie. Le Tout-Puissant dit: "Certes Nous avons infligé au peuple de Pharaon des années de sècheresse et de pénurie de fruits en signe d'avertissement". Al Zamakhechari dit à propos de "en signe d'avertissement": "Se rendre compte de leur ingratitude et de leur répugnance à croire aux signes de Dieu".

En effet, dans le péril, les hommes deviennent plus humbles, plus prêts à l'obéissance. On dit que: "Pharaon pendant sa vie, n'a souffert d'aucun malheur Si au contraire, il avait connu durant ce temps la douleur ou la faim, il ne se serait pas considéré comme Dieu".

Les versets expliquent ensuite l'attitude du peuple de Pharaon après cette épreuve, et mentionnent d'abord qu'ils commirent des abus envers eux-mêmes, firent du tort à Moise, s'imaginèrent mériter la prospérité et la fortune, et pensèrent que la sècheresse et la pénurie étaient dues à la mauvaise augure de Moise et des Fils d'Israël. Mais Dieu les apostropha en leur disant:

"Si un bien leur arrive ils disent nous l'avons mérité, et si un malheur les frappe, ils l'attribuent à Moise et à son peuple. "He said.

Les versets racontent ensuite comment ces Infidèles persévérèrent dans l'erreur, et défièrent leur Prophète. Oubliant ainsi le pouvoir de Dieu, ils s'entêtement à tel point qu'ils dirent à Moise: "Quel que soit ton sortilège pour nous séduire nous ne croirons pas à ta mission".

Il ya là un mépris envers Moise, car ils appellent ses miracles "sortilège" tout en refusant d'y croire. Alors Dieu les frappa par de terribles fléaux. Les Très-Haut dit: "Nous les éprouvâmes donc par le déluge, les sauterelles, la vermine, les grenouilles et le sang, mais ils s'obstinèrent dans leur orgueil et furent un peuple coupable".

Ecoutons l'érudit Al Zamakhechari expliquer leurs attitudes: "Le Déluge fut une pluie torrentielle qui les assiégea de toutes parts. On dit que l'eau submergea leurs cultures, et que la pluie dura huit jours. Une profonde obscurité régna. Ils ne voyaient ni soleil ni lune, et personne ne pouvait sortir de chez lui. Cette betrayation fut terrible qu'ils faillirent périr. Les maisons des Israélites avoisinaient celles des Egyptiens. que les logis des Israélites étaient indemnes. L'eau inonda donc toute l'étendue des terres les empêchant ainsi de labourer, de construire quoi que ce soit ou d'accompllé une activité quelconque. Ce dut premier châtiment de Dieu. la peste ou l'épizootie régna aussi.

une petite quantité. Said Ebn Gobair raconte que Moise ayant touché une dune par son bâton, ses grains de sable se formèrent en poux qui logèrent dans leurs vêtements, leurs cheveux, leurs paupières et leurs sourcils, se collant à leurs peaux comme la variole. Ils crièrent, hurlèrent, et se hâtèrent vers Moise qui les délivra. Ils s'exclamèrent alors. "Maintenant, nous sommes surs et certains que tu es un magicien. Par la gloire de Pharaon nous ne te croirons jamais. Un mois après, Dieu envoya contre eux les grenouilles. habit ou, à une nourriture sans les trouver pleins de grenouilles. Elles sautaient dans la bouche de celui qui parlait, et les lits en étaient si remplis qu'ils ne pouvaient pas se coucher. Elles sautaient dans les marmites bouillantes et dans les fourneaux. Ils se plaignirent à Moise, demandèrent d'être graciés, et promirent un véritable repentir. Moise leur fit prêter serment, et implora Dieu qui les délivra. Mais ils violèrent encore une fois leur engagement.

Dieu alors, fit changer leurs eaux en sang. Ils se plaignirent à Pharaon qui leur répondit: Moise vous a ensorcelés puis il réunit un Egyptien et un Israélite manger dans un seul récipient. Ce que l'Israélite buvait, après le repas, était de l'eau, et ce que l'Egyptien buvait était du sang. Lorsqu'ils s'abreuvaient d'une eau, elle se transformait en sang dans la bouche de l'Egyptien si bien que sa femme demandait à sa voisine israélite de mettre l'eau dans sa bouche et de l'injecter ensuite dans la sienne , mais elle devenait du sang dans la bouche de l'Egyptienne.

Pharaon lui-même faillit périr de soif. Il suçait les troncs d'arbres humides, mais leur bonne sève devenait du sel saumâtre.

Le Coran est, en effet, un des plus grands bienfaits, voire le plus grand bienfait octroyé par Dieu à ses Serviteurs. Cependant, seuls les Croyants peuvent en profiter. Quant aux Infidèles, qui se détournt de la parole de Dieu, l'oublient dans la prospérité, alors, cette prospérité se changera en malheurs. Le Coran a expliqué ces deux attitudes de l'homme: oublier Dieu dans le bienfait et désespérer dans le malheur, en disant: que tout homme possède un caractère qui s'est fixé en lui, après avoir oscillé entre le bien et le mal. Celui qui possède une âme honnête et pure, commet de nobles actions, remercie Dieu pour ses bienfaits et se fie en Lui dans l'adversité. Une pareille attitude est conforme au caractère originel et à la saine nature de l'homme. Quant à celui qui possède une âme vilaine et pernicieuse, il ne commet que des actes blâmables et indignes, se détourne de Dieu dans la fortune, et désespère dans le malheur; son attitude est incompatible à la saine nature humaine, car ses actes, en effet, proviennent d'un caractère corrompu par les vices et les crimes, par la négligence du vrai et du beau, et le dédain d'écouter les conseils des Prophètes et des prédicateurs.

Ces deux cas exposés dans la sourate de "Voyage Nocturne" referment les attitudes de l'homme dans la prospérité et l'adversité. Cette sourate a préparé le terrain quant à cette conduite par un exemple réaliste, par un argument contre ceux qui s'opposaient à l'appel au Monothéisme prêché par notre Prophète Mohammad.

Cressy Morisson dit en substance dans son livre: "La science appelle à la foi" Puisque l'homme, partout o il il se trouve, depuis la création du monde jusqu'à présent, sent le besoin d'être secouru par une force supérieure à la science, cela prouve que la religion est innée en lui, et le monde doit s'incliner devant cette vérité. Que l'homme se laisse persuader qu'il ya eu en dehors de lui une force extérieure de Bien ou de Mal, cela n'est pas l'important, l'essentiel est que cette force représente Dieu.

8-Retour à la confirmation de l'existence de Dieu

"Quand le malheur surprenne l'homme, il Nous appelle à son aide, couché, assis ou debout. Dès que Nous le délivrons de ce malheur, il retourne à ses occupations comme si rien ne lui était arrivé. l'attrait de leurs mauvaises actions ".

Ce verset montre claire le phénomène du "recours à Dieu dans la difficulté et de l'abandon de Dieu dans la fortune". C'est une démonstration de la véritable nature de l'homme. Il renferme un démenti aux appels de ceux qui voulaient hâter le châtiment de Dieu pour l'avoir abandononé.

"Si Dieu hâtait le châtiment des hommes avec la même facilité qu'il prodigue le bien, ils auraient tôt fait d'arriver à la fin de leurs jours. Mais nous laissons ceux qui ne croient pas à notre rencontre se débattre dans l'impiété "He said. Les habitants de La Mecque se moquèrent de l'substitution des peuples idolâtres cités dans le Coran: "Ils dirent, Dieu si cela est vrai, fais pleuvoir sur nous des pierres du ciel ou fais nous subir un tourment douloureux". Dieu leur répondit: "Ils demandent de hâter le tourment, il leur arriva en son temps et soudainement".

Ce verset vient de prouver leur mensonge en leur montrant qu'il n'est pas dans la nature de l'homme de dimensioner le châtiment, mais de s'empresser vers Dieu si le mal touche, et de Lui demander la délivrance par de vives implorations.

Il l'implore comme dit le verset susmentionné couché, assis, ou debout. Ces Impies n'étaient donc pas sincères en demandant de hâter leur tourment. Leur but était de mettre le Prophète dans une position critique, lui montrant qu'il n'était pas sérieux dans ses menaces à leur égard. Cependant, ce serait vraiment honteux- que l'homme demeure ingrat après sa délivrance du péril, et qu'il vaque à ses affaires comme si rien ne lui était arrivé.

Le Coran les met en garde contre les conséquences des cités dont les habitants périrent à cause de leur incrédulité. Il rapporte leur propos au Prophète d (apporter un autre Coran ou de modifier celui déjà révélé. La même sourate les désapprouve dans l'adoration des divinités qui ne peuvent leur nuire ni leur être utiles. Il leur montre que seul Dieu mérite l'adoration et que les hommes constituaient à l'origine une seule nation mais qu'ils se divisèrent et que si Dieu ne s'était pas engagé à différer leur punishment, il aurait déjà mis fin à leur division. Ensuite, le Coran sur l'attitude de l'homme à l'égard de la fortune et du malheur: "Et si nous faisons sentir aux hommes notre grâce après un malheur ils s'érigent contre nos versets et les dénigrent, nos anges enregistrent vos dénigrements". Le motif de la révélation de ce verset selon les exégètes, est le suivant: lorsque les Impies de La Mecque allèrent loin dans leur entêtement, le Prophète invoqua Dieu contre eux en disant: "Dieu, fait-leur subir des années comme celles de Joseph "He said. Sa prière fut examinée: et ils subirent une famine durant laquelle ils durent manger les os et les cadavres. Ils vinrent alors au Prophète pour lui demander d'implorer Dieu à leur secours. Il pria pour eux, la pluie tomba, mais ils retournèrent à leur incrédulité, à leur arrogance, à leur hostilité et à la conspiracy contre le Prophète. Sa prière fut examinée: et ils subirent une famine durant laquelle ils durent manger les os et les cadavres. Ils vinrent alors au Prophète pour lui demander d'implorer Dieu à leur secours. Il pria pour eux, la pluie tomba, mais ils retournèrent à leur incrédulité, à leur arrogance, à leur hostilité et à la conspiracy contre le Prophète. Sa prière fut examinée: et ils subirent une famine durant laquelle ils durent manger les os et les cadavres. Ils vinrent alors au Prophète pour lui demander d'implorer Dieu à leur secours. Il pria pour eux, la pluie tomba, mais ils retournèrent à leur incrédulité, à leur arrogance, à leur hostilité et à la conspiracy contre le Prophète.

Ils ne reconnurent point ce bienfait de Dieu, et attribuèrent la pluie à des raisons climatiques. D'après Abou Horayra: "Dieu fait tomber la pluie, la terre donne ses fruits, mais certains hommes méconnaissent ce bienfait en disant la pluie est tombée grâce à telle étoile".

Ce verset répond également, aux habitants de La Mecque. "Il disent si seulement son Dieu nous montre un miracle? Réponds: les choses cachées appartiennent à Dieu. Attendez, en moi j'attendrai avec vous".

La confirmation de la réponse dans ce verset vient du fait que les polythéistes de La Mecque avaient l'habitude de dénigrer, de constater, et de ne pas rendre justice. Ainsi, lorsque, Dieu les gracia en faisant tomber la pluie après une sécheresse qui dura sent ans, ils attribuèrent cette grande faveur aux étoiles et aux astres. Si tel est leur état, le fait d'accepter leur proposition de faire des miracles, ne les poussera pas à la foi puisqu'ils renient les évidences, s'entêtent dans l'erreur, et ne reconnaissent aucun bienfait ni à Dieu ni à son Prophète. A quoi dont cela sert-il d'accepter ce qu'ils demand? D'autre part, ce verset complète le précédent: "Si un malheur surprenne l'homme, il Nous appelle ...", car dans le verset précédent il ya deux états: l'état du malheur, du péril, et celui de la délivrance. Mais dans ce verset il est question d'un autre état. Celui de faire gouter la grâce après la délivrance. L'homme adopte, dans ces trois cas, trois attitudes attitudes: dans l'adversité il recourt à Dieu, après la délivrance, il néglige Dieu, et dans le bonheur qui succède au malheur, il est unjuste envers Dieu. Dieu d'autres versets, il ya la description de chacun de ces cas. Dieu donne ensuite un exemple à ces gens qui adoptent d'étranges attitudes, et les avertit d'une situation qu'ils affrontent souvent: celle de leur navigation, dans la mer, et leur élan pur envers Dieu dans le péril, et leur retour à l'ingratitude une fois sauvés. dans ces trois cas, trois attitudes objectives: dans l'adversité il recourt à Dieu, après la délivrance, il néglige Dieu, et dans le bonheur qui succède au malheur, il est unjuste envers Dieu. Dieu d'autres versets, il ya la description de chacun de ces cas. Dieu donne ensuite un exemple à ces gens qui adoptent d'étranges attitudes, et les avertit d'une situation qu'ils affrontent souvent: celle de leur navigation, dans la mer, et leur élan pur envers Dieu dans le péril, et leur retour à l'ingratitude une fois sauvés. dans ces trois cas, trois attitudes objectives: dans l'adversité il recourt à Dieu, après la délivrance, il néglige Dieu, et dans le bonheur qui succède au malheur, il est unjuste envers Dieu. Dieu d'autres versets, il ya la description de chacun de ces cas. Dieu donne ensuite un exemple à ces gens qui adoptent d'étranges attitudes, et les avertit d'une situation qu'ils affrontent souvent: celle de leur navigation, dans la mer, et leur élan pur envers Dieu dans le péril, et leur retour à l'ingratitude une fois sauvés.

On trouve déjà cet avertissement dans la sourate du "Voyage Nocturne": "C'est lui qui vous fait aller sur terre et sur mer: quand vous êtes sur le bateau, et qu'un vent favorable le pousse. Ils se réjouissent jusqu ' au moment o,, assaillis par un vent impétueux, et entourés de tous cotés par les vagues, se jugeant en péril, les voilà qui impolrent Dieu de toute l'ardeur de leur foi: "Si Tu nous sauves de ce péril nous te serons reconnaissants , mais à peine sauvés, les voici qui commetentent des injustices sur la terre. O hommes vos injustices retomberont sur vous. La vie est brève et c'est à Nous que vous retournerez et nous vous informerons de tout ce que vous avez fait ".

La première chose qui touche l'âme, c'est le rappel que Dieu fait de son bienfait sur ses créatures: le voyage sur terre par le truchement des montures dont ils tirent d'autres profits encore, la navigation sur mer par la fabrication des bateaux, les vents favorables. On trouve cet autre verset dans la sourate du Voyage Nocturne: C'est par la puisance de Dieu que vos barques voguent sur la mer et vous permetent de jouir de ses bienfaits. "Seulement ce verset se limite à rappeler le bienfait de la navigation sur mer, alors que le premier verset mentionne la circulation sur terre et sur mer. Ce verset a décrit la joie de ces voyageurs en barque à l'abri de tout péril, puis un vent tempétueux les surprit, et les vagues les assiégèrent de toutes parts Ils se troublèrent, s'effrayèrent, et la panique leur ouvrait dans chaque vague une tombe. Ils s'imaginèrent alors que c'était la mort inévitable. A ce moment leurs cursurs se dirigèrent sincèrement vers leur créateur, et ils jurèrent d'être parmi les reconnaissants, une fois sauvés de ce danger. Dieu les sauva et leur rendit les vents favorables, les vagues houleuses s'apaisèrent et ils se sentirent alors en sécurité. La tendance naturelle de ces hommes exigent d'eux la fidélité à leurs engagements envers Dieu, et la sincérité dans leur adoration, et dans leurs remerciements. Mais ils méconnurent cette saine tendance et semèrent le scandale sur terre sans raison. Peu d'entre eux cédèrent à une logique réflexion. On raconte qu'Ikrima Ebn Abi Gahl prit la fuite vers la mer lors de la conquête de La Mecque. Mais une tempête survint. est la fidélité qui me sauvera dans la mer, rien d'autre qu'elle, ne me sauvera sur terre. O Dieu, si Tu me délivres de là o je je me trouve, je m'engage à chercher Mohammad pour mettre ma main dans la sienne, et je le trouverai clément et généreux. Il tint promesse et se convertit à l'Islam. Cette conduite prouve qu'il est dans la nature des créatures de recourir à Dieu dans les difficultés. AlAloussi, dit dans son uvuvre Roh Al Maani: "Ils L'ont imprové, Gloire à Lui, sans rien Lui associer, car la force de la frayeur les a fait retourner à cette nature innée dans chacun d'eux de croire en un seul Dieu, celui qui gère le monde. est la fidélité qui me sauvera dans la mer, rien d'autre qu'elle, ne me sauvera sur terre. O Dieu, si Tu me délivres de là o je je me trouve, je m'engage à chercher Mohammad pour mettre ma main dans la sienne, et je le trouverai clément et généreux. Il tint promesse et se convertit à l'Islam. Cette conduite prouve qu'il est dans la nature des créatures de recourir à Dieu dans les difficultés. AlAloussi, dit dans son uvuvre Roh Al Maani: "Ils L'ont imprové, Gloire à Lui, sans rien Lui associer, car la force de la frayeur les a fait retourner à cette nature innée dans chacun d'eux de croire en un seul Dieu, celui qui gère le monde. et je le trouverai clément et généreux. Il tint promesse et se convertit à l'Islam. Cette conduite prouve qu'il est dans la nature des créatures de recourir à Dieu dans les difficultés. AlAloussi, dit dans son uvuvre Roh Al Maani: "Ils L'ont imprové, Gloire à Lui, sans rien Lui associer, car la force de la frayeur les a fait retourner à cette nature innée dans chacun d'eux de croire en un seul Dieu, celui qui gère le monde. et je le trouverai clément et généreux. Il tint promesse et se convertit à l'Islam. Cette conduite prouve qu'il est dans la nature des créatures de recourir à Dieu dans les difficultés. AlAloussi, dit dans son uvuvre Roh Al Maani: "Ils L'ont imprové, Gloire à Lui, sans rien Lui associer, car la force de la frayeur les a fait retourner à cette nature innée dans chacun d'eux de croire en un seul Dieu, celui qui gère le monde.

Si les polythéistes de La Mecque et les autres retournaient vers Dieu dans les difficultés et oubliaient leurs idoles desquels ils attendaient le bien, certains ignorants de notre époque oublient Dieu dans les difficultés et impolrent les santons, vivants ou morts, et ce, par la force des coutumes enracinés en eux.

M. Mohammad Sadik Hassan Al Founougui Al Nagari, un des ulémas de l'Inde a dit dans son uvuvre "Al Din Al Khalalese". J'ai entendu dire à propos des Impies que, si un malheur les touche, ils abandonnent leurs Dieu, leurs chefs, leurs idoles, ils n'implorent aucun d'eux, ne réclament point leur assistance, mais ils se dévouent entièrement à Dieu seul. Et vous trouvez parmi les croyants ceux qui prétendent avoir la foi, ceux qui prétendent le savoir ou l'ascétisme ou le zèle dans le culte, mais qui, lorsque un malheur les frappe, ou qu'une adversité les accable, ils appellent le secours , non de Dieu mais celui des Santons comme "Maarouf Al Karkhi; Al Cheikh Abd Al Kader Al Gilani, Sala Roumdar et autres ..." le crime le plus laid et le plus grand, est qu'ils recourent à des santons morts, aux djins et aux diables. Ils leur immolent des sacrifications, leur font des vuxux, des pèlerinages, et s'empressent vers leurs rabbins, et leurs moines. Devant de teles attitudes nous ne pouvons faire autre chose que de nous remettre à Dieu.

9-Pharaon se convertit

La sourate continue ensuite, pursuivant son argumentation, et affirmant que les Impies, au fond d'eux-mêmes, reconnaissent que Dieu est l'Unique Créateur, et Celui qui attribue aux Hommes leurs subsistances: "Dis qui vous procure les ressources du Ciel et de la terre? Qui est le maitre de l'ouïe et de la vue? Qui tire la vie de la mort et la mort de la vie? Qui règle l'univers? Ils répondront: Dieu ".

Ensuite quelques visits viennent de l'histoire de Noé, de Moise et de Pharaon. En parlant de ce dernier, la sourate cite une grande leçon profitable à ceux qui comprennent. Or cette leçon a des attaches avec notre sujet. Pharaon, devenu tyran et oppresseur, proclama à son peuple: "N'ai-je point le royaume d'EGYpte ainsi que ces fleuves qui coulent à mes pieds? Je suis votre Dieu Suprême?"; Cependant lorsque le danger l'assiégea, il se retourna humblement à Dieu. "Nous fîmes franchir la Mer aux Fils d'Israël, Pharaon et ses troupes les poursuivirent avec acharnement et haine. Au moment d'être englouti, Pharaon s'écria." Je crois qu'il n'y a soumets à lui. "Maintenant tu te soumets, alors que tu rebelle auparavant et que tu étais parmi les malfaiteurs? Aujourd ' hui Nous sauverons ton corps afin que tu serves d'exemple à ceux qui viendront après toi. La plupart des Hommes ne prêtent pas attention à Nos Signes ".

Remarquons ces trois expressions: "Je crois" - "Il n'y a d'autre Dieu que Celui qu'adorent les Fils d'Israël" - "je me soumets". Elles ont un seul but: celui de confirmer et de souligner que Pharaon, s'est sincèrement repenti et a cru, uniquement en Dieu. Mais cette conduite s'est manifestée seulement lorsqu'il fut sur le point de périr et qu'il vit la mort s'approcher de lui. La répétition de cette idée dans la sourate vise à démontrer la violente panique qui s'était emparée de cet Impie. Cette conduite d'ailleurs est pareille chez tous les hommes: alors du péril, ils perdent leur sang-froid et s'épanchent sans restriction et sans limites, et répète les mots prouvant leur repentir de l'erreur commise, objet du malheur qui les a frappés.

C'est là une conduite instinctive qu'il est facile de remarquer chez les petits enfants lorsqu'ils sont punis pour une faute commise: chaque fois que le bâton les touche, ils crient: "C'est la dernière, c'est la dernière fois ". D'autres enfants récidivent après le pardon. Il en est de même pour ceux qui ne tiennent pas leurs promesses ou leurs engagements. Cependant, Dieu n'exauça point la prière de Pharaon, car il était au terme de sa vie et son repentir était inutile et inacceptable. Dieu, Gloire à Lui, dit dans la sourate des Femmes: "Dieu pardonne à ceux qui pèchent par ignorance, et qui se repentent aussitôt. Ceux-là Dieu leur pardonne. Dieu est Omniscient et Sage. Mais pas de pardon à ceux qui ne. cessent de faire le mal jusqu'au jour o la la mort les appréhende, et o ils disent: "

Les Ulémas expliquent la raison de ce refus du repentir, par le fait que la période de l'épreuve est terminée. Le repentir alors, est inutile car il n'est pas suive d'une bonne action, puisque la fin est venue. C'est pour cela que le repentir de la faute aussitôt commise est bon, car l'espoir demeure, son regret est authentique, ainsi que la résolution de se purger. Il a un laps de temps pour bien agir. Certains ont dit que le repentir lors de la mort est forcé, car c'est une réaction et non un acte de contribution. Il va sans dire que revenir de l'égerement et de la désobéissance n'est utile qu'avec le retour à l'obéissance. Il est ilogique que celui qui se repent d'une faute, soit sincère en la demandant par les paroles. Pharaon en disant qu'il s' était soumis à Dieu voulait peut-être dire qu'il était prêt à le devenir si Dieu, Gloire à Lui; l'avait sauvé. Il espérait par cela de se voir sauvé, ainsi que son peuple, de toutes les calamités et du tourment subis. Le verset suivant confirme cette justification du refus du repentir de Pharaon: "Maintenant tu te soumets, alors que tu as désobéi auparavant et que tu fus parmi les malfaiteurs?".

10-Le peuple de Jonas

Lorsque Dieu cita l'histoire de Pharaon et comment sa foi ne lui a pas servi lorsqu'il vit la mort de ses yeux, Il la fit suivre de l'histoire de Jonas. Ce peuple comptait cent mille âmes environ, ainsi qu'on trouve dans la sourate de "Al-Saffate". Il démontra qu'ils s'étaient convertis avant de subir le tourment, et c'est pourquoi leur conversion leur a servi.

D'après un groupe d'exégètes, on raconte que le peuple de Jonas se trouvait dans une cité du nom de Ninive dans le territoire de l'Irak, avant Mossoul, et qu'ils étaient idolâtres. Dieu leur envoya Jonas, pour les inviter à croire en un seul Dieu, mais ils refusèrent de croire à sa prophète, il les avertit alors qu'un tourment périlleux les accablera dans trois nuits. Ils se dirrent: "Cet homme n'a jamais menti, surveillez-le: s'il demeure parmi nous ne vous en faites pas s'il nous quitte, c'est qu'il a dit la vérité". A la tombée de la nuit, Jonas s'approvisionna et quitta la ville. Ils se réveillèrent, mais ils ne le virent pas, et ils pressentirent l'approche du tourment. Ebn Abbas dit: "Une ombre plana sur eux, suivie d'une chaleur insupport. Ils résolurent, à l ' unanimité, de se repentir, alors ils se vêtirent à la hâte, rendirent à chacun son du pris jadis invalidement, si bien que l'homme arrachait la pierre de fondement de sa bâtisse et la rndait à son vrai propriétaire, ainsi que l'a raconté Ebn Mas'oud. L'acceptance du repentir du peuple de Jonas juste à l'approche du tourment est considérée par certains exégètes comme une faveur que Dieu n'a octroyé à aucun autre peuple. Cela ne contredit pas cette parole du Prophète: "Dieu accepte le repentir du serviteur tant qu'il n'a pas été éprouvé". acceptance du repentir du peuple de Jonas juste à l'approche du tourment est considérée par certains exégètes comme une faveur que Dieu n'a octroyé à aucun autre peuple. Cela ne contredit pas cette parole du Prophète: "Dieu accepte le repentir du serviteur tant qu'il n'a pas été éprouvé". acceptance du repentir du peuple de Jonas juste à l'approche du tourment est considérée par certains exégètes comme une faveur que Dieu n'a octroyé à aucun autre peuple. Cela ne contredit pas cette parole du Prophète: "Dieu accepte le repentir du serviteur tant qu'il n'a pas été éprouvé".

Mais seul le peuple de Jonas a cru, et en récompense nous l'avons soustrait à un châtiment ignominieux dans ce monde et nous l'avons laissé jouir de la vie pendant un certain temps ".

La majorité des Ulémas trouvent que le repentir est inutile après avoir subi le tourment, et disent que le sens de la délivrance du tourment est que Dieu leur a évité le tourment promis par Jonas. Le début du verset confirme cette opinion, car l'exhortation à la croyance comprise dans "si les habitants d'une cité avaient cru", ne concerne après l'envoi des messagers, et avant de subir l'épreuve. Le verset indique que beaucoup de peuples ne se convertirent pas tous afin que la foi leur soit profitable. Mais le peuple de Jonas s'est convertit tout entier lorsqu'il vit les premiers signes du châtiment. Et, quelle que soit l'histoire du peuple de Jonas, c'est une manifestation de sa sincérité envers Dieu, et Lui dans la difficulté.







 



II-Conclusion:

En conclusion, la sourate de "Jonas" a exposé quatre sortes d'attitudes dans l'adversité et dans la prospérité:

1-Si l'homme atteint par un mal, implore Dieu et se repent frappé par un malheur, il L'abandonne et l'oubli.

2-Dans un bienfait succédant à une calamité il conteste les versets de Dieu.

3-Dans le naufrage, il implore Dieu pour le sauver; une fois sauvé, il fait du tort sur la terre sans juste raison.

4-Deux exemples réalistes y sont cités:

  • La conversion de Pharaon dans le naufrage, ne l'a pas sauvé.
  • La conversion du peuple de Jonas à l'approche du tourment, les délivra de la disgrâce de Dieu.

Le Coran a répété ces quatre sortes d'attitudes dans plusieurs autres sourates. Nous citerons le contenu des versets relatifs à chaque attitude, tout en soulignant leur varété dans les versets qui se ressemblent, et nous dirons ensuite le but de cette répétition dans le Coran.

Frappé par le malheur:

1-On trouve deux fois cette expression citée dans la sourate des "Groupes":

"Quand un malheur frappe l'homme, il implore Dieu revenant à Lui Et quand Il le gratifie d'un bienfait, il oublie le malheur qui suscitait ses prières et donne à Dieu des associés qui l'égereront du droit chemin Dis: "Jouis quelque temps de ton ingratitude! Tu iras en Enfer ".

Le mot "Homme" ici est pris pour l'Infidèle. Le verset occupe sa place naturelle parmi les autres versets pour appeler à croire à l'Unicité de Dieu et à se vouer à son adoration. C'est le huitième verset dans la sourate des "Groupes". Tous les versets qui le précèdent, invitent à la croyance en un Dieu Unique et donnent les preuves que Dieu Seul mérite d'être adoré.

Ici, vient la place de ce verset: "Et si un malheur frappe l'homme il implore son Dieu, revenant à Lui". Il ya là, l'étonnement devant l'attitude de ces polythéistes: ils reconnaissent, dans la difficulté, l'impuissance de leurs idoles et s'en remetent à à Dieu L'implorant et Lui demandant secours. La diffidelé se dissipe ensuite pour donner lieu à la prospérité: Une fois comblée par les bienfaits de Dieu, ils L'oublient au lieu de l'adorer et de Lui montrer leur reconnaissance. Mais c'est à cause de leur perfidie et de la bassesse de leur âme, qu'ils oublient Dieu et Lui associent d'autres divinités. La Coran, sous une forme interrogative, attire leur attention sur le fait qu'un homme qui se souvient de Dieu dans le malheur, et qui L'oublie dans le bonheur, n ' égale pas un homme qui persévère dans l'observation du culte tant dans le malheur que dans le bonheur; de même, ne s'égalent pas ceux qui connaissent les vérités des choses et agissent selon leur reconnaissance, et ceux qui ignorent ces vérités et qui se souviennent de Dieu que lorsqu'ils ont besoin de Lui. Ceux-là doivent comprendre qu'en tout moment, ils ont besoin de Dieu, et que les divinités qu'ils adorent ne peuvent ni leur nuire ni leur être utiles. Mais les païens ne se laissent pas toucher par les sévères réprimandes, et ne suivent pas la voix de la raison. Seuls se souviennent de Dieu ceux qui possèdent des esprits sensés: "La différence est bien grande entre un pécheur et celui qui passe les nuits en prière, agenouillé ou debout, craignant la Fin Dernière et aspirant ceux qui comprennent et ceux qui ne comprennent pas? Seuls les gens sensés profitent des leçons ".

Un peu plus loin, Dieu Gloire à Lui dit dans le cinquantième verset de cette Sourate: "Quand un malheur frappe l'homme, il Nous invoque. Lui accordons-nous un bienfait, il dit: je le dois à mon savoir! Mais c 'est là une épreuve, cependant la plupart des hommes ne le savent pas ".

Un de ces exemples, est celui de deux hommes esclaves dont l'un apparantant à un groupe de personnes en désaccord et en discorde, entre eux. Chacun lui imitait un ordre différent ce qui renhend perplexe et indécis, ne sachant que faire. Quant au second il appartenait à une seule personne. Lequel des esclaves est plus heureux? Cet exemple veut comparer la condition de celui qui adore plusieurs dieux, et de celui qui adore un Dieu Unique. Celui-là a le curur et l'esprit partagés, et celui-ci a la pensé unie, et voit clause son chemin. Il est indubitable que le second est plus heureux, plus serein. "Dieu cite l'exemple de deux hommes l'un esclave appartenant à des associés en désaccord, et l'autre appartenant à un seul maitre sont-ils égaux? Louanges à Dieu mais la majorité des hommes manque de jugement".

2-Bienfait accordé:

La sourate "Houd", ainsi que celle de Jonas, a particulièrement pris soin de l'appel à l'unicité de Dieu.

Après cette définition, vient directement le second verset qui ordonne aux hommes de n'adore que Dieu. Et tel est le premier dessein de tous les versets révélés à La Mecque. Tel est le premier et le plus grand but de l'Appel à l'Islam et de tout appel qui l'a précédé. Ces versets menacent tous qui n'abandonneront pas l'adoration des idoles, et contienent une récompense à ceux qui croiront en Dieu qui se dévoueront à Son Culte.

"N'adorez que Dieu. Je suis chargé par Lui de vous avertir et de vous annoncer la bonne nouvelle". De même, ainsi que nous l'avons dit plus d'une fois- une des preuves de l'unicité de Dieu est de recourir à Lui seul dans la difficulté, et d'adorer les divinité dans l'opulence. Mais d'aucun suivent la saine nature, à la bonne tendance, invoquant Dieu dans le meilleur et dans le pire. D'autre sont ingrats et oublient le Bienfaiteur. Mais lorsque un malheur les atteint, ils reviennent à leur nature première, invooquent Dieu et L'impolrent, il n'y a pas de doute que l'attitude de ces hommes est étrange, car ainsi que nous l'avons dit, bien qu 'ils reconnaissent Dieu, ils Lui donnent des intercesseurs qu'ils implorent. Ils deviennent ingrats et orgueilleux quand Dieu leur donne aisance, santé, et sécurité. Et lorsque Dieu les prive ensuite d'une de ces grâces, ils méconnaissent la grande vérité, désespèrent et perdent l'espoir de rentrer dans cette grâce.

"Le Prophète a laissé, a ce propos ce had rapporte par le" Sahih de Moslem "combien est admirable condition du croyant. un malheur le touche, il l'accepte avec résignation et cela est dans son intérêt ".

A ce sujet, Le Très-Haut dit: "Si Nous accordons à l'homme une grâce, et que Nous la lui retrions ensuite, le voici désespéré et ingrat. Et si Nous lui accordons un bienfait après une période d'adversité il s 'ériee joyeux et plein de gloire: "Mes malheurs sont finis" mais ceux qui sont constants et pratiquent les bonnes uvuvres ceux-là seront pardonnés et recevront une grande récompense ".

Ces versets furent révélés au cours de l'appel à l'unicité de Dieu et après celui-ci: "C'est Lui qui, a créé les cieux et la terre en six jours. éprover pour faire apparaitre les meilleurs d'entre vous ". Ce verset veut montrer ceux qui possèdent une foi inébranlable, acceptant l'épreuve tranquillment. Quant à ceux dont la croyance est ébranlée et troulée, c'est à peine si leur âme se calme. Le doute les partage et ils ne se stabilisent ni dans le bonheur ni dans le malheur. La tentation du bienfait est peut-être une épreuve plus dure que celle de l'adversité.

Si les versets de "Houd" qui décrivent le profond désespoir et l'ingratitude de l'homme et si les versets de "Fossilat" se ressemblent, cette répétition a pour but de confirmer ce désespoir.

L'essentiel, c'est que le fait de recourir à Dieu dans l'adversité, de le remercier pour ses bienfaits, sont de la nature de l'homme en général. Cependant, la mauvaise éducation, l'imitation aveugle, la distraction et l'ignorance peuvent bien lui faire oublier ces deux caractères instinctifs, et le pousser à agir contre sa nature, négligeant ainsi son caractère primitif.

La psychologie sociale pourrait bien nous porter secours, si nous voulons trouver la justification de ce changement d'attitudes. Elle nous rappelle que l'âme humaine a un fort penchant envers la communauté et une sensible soumission a ses lois. Si cette soumission à la communauté s'empare de l'individu, et si une des mauvaises croyances quelle adopte s'enracine en lui, il est difficile que l'individu s'en débarrasse.

Ainsi, lorsque le besoin d'improvore Dieu disparait, l'homme retourne à sa conduite héréditaire, et donne à Dieu des égaux. On essaya vainement de le convaincre par la logique et la preuve, car sa réponse sera une copie conforme de celle des païens: "Nous ne suivrons que les encounters de nos pères".

L'exégète Aboul Soud a laissé des mots admirables concernant le style des versets de "Houd", dont nous sommes en train de parler. Il dit: "La grâce et de bonheur sont liés au gout qui les évoque avec plaisir, tandis que la calamité est liée au toucher qui la fait mentir à un degré inférieur par rapport au niveau du contact. Le fait d'attribuer la grâce à Dieu, Gloire à Lui, et non pas à la calamité, ne cache point l'éloquence et la preuve que le dessein du Très-Haut est de communiquer le bien de la meilleure façon. rendre difficile L'adversité les atteint en raison de leur mauvaise conduite; elle les touche légèrement comme la main touche la peau sans l'affecter. Dieu prive l'homme du bienfait, par une sagesse qui nécessite l'épreuve.

De même, le Coran a donné une réponse traanchante à ceux qui pensent que l'épreuve par la prospérité est une preuve du haut rang qu'il occupe auprès de Dieu; et que l'épreuve par l'adversité est une humiliation à son égard.

Il s'agit du verset d '"Al Choura". Il a été révélé au Prophète pour le consoler de l'incrédulité des Koraichites et de leurs mauvais traitements à son égard. "Si les hommes ne t'écoutent pas, tu n'en es pas responsable. Tu n'es chargé que de les avertir. Quand nous gratifions l'homme d'un bienfait il s'en réjouit, et quand nous le frappons d 'un malheur pour le punir, il devient ingrat ". Les exégètes disent que le mot "homme" désigne une catégorie d'hommes. Il s'agit des coupables, car ils sont qualifiés d'incrédules et partant "ingrats". Ainsi ils méritent d'être frappés par le malheur à cause de leurs mauvaises actions.

Il parait qu'il n'est pas nécessaire ici de spécifier le sens voulu par coupables, car les croyants eux-aussi sont sujets au malheur pour être éprouvés.

Dieu, Gloire à Lui dit dans la sourate des "Byzantins": Dieu envoie les vents qui soulèvent les nuages, qu'Il étend dans le ciel selon sa volonté. Il les superpose par couches et c'est d'eux qu'on voit la pluie tomber. Ceux qui bénéficieront de cette eau, parmi les serviteurs de Dieu se réjouiront. Alors qu'avant cette pluie ils étaient dans le désespoir. Vois les encounters de la Miséricorde de Dieu, comment il vivifie la terre morte. De la même façon il ressuscitera les morts, car il est Omnipotent. Si Nous leur envoyons un vent destructeur qui fait jaunir les plantes, les voilà qui redeviennent ingrats ".

Al Zamakhechari commente ainsi ces versets: "Ces versets, dit-il, contiennent un blâme, car lorsque Dieu, Gloire à Lui, prive ces ingrats de la pluie, ils désespèrent, de Sa Miséricorde et quand Il les comble de son Bienfait et fait descendre l'eau, il s'en réjouissent à l'excès. Quand, au contraire, un vent sec et chaud brule leurs récoltes et les fait jaunir, ils se révolentent et renient ce bienfait. le blâme et la réprimande ".

Quant à ce verset: "Vois les passages de la Miséricorde de Dieu ...". C'est une phrase intercalée entre deux autres qui se complètent, afin d'attirer l'attention vers le pouvoir de Dieu, et les effets de la pluie qui fait revivre la terre morte. C'est là une allusion à une preuve éclatante et évidente, car Celui qui fait revivre la terre morte- chose que l'on peut constater- peut bien faire revivre les morts. La Résurrection n'est pas donc chose étrange, et il n'y a pas lieu de la renier. Dieu est Omnipotent.

3-Le désespoir et la grande imploration

Les versets de "Fossilat" ont fait allusion à deux groupes d'ingrats faibles d'ame, faibles de volonté, et d'une foi indécise. En effet, le premier groupe ne cesse de demander le bien à Dieu et cela n'est pas blâmable, mais le reproche vient du fait que cette conduite disparait dans le malheur. On la logique exige que celui qui persévère à demander le bien, ne doit pas se désespérer lorsque le malheur le touche, car son immunity à explorer le bien révèle la reconnaissance à la puissance de Dieu et son unicité enracinées en Lui. Celui qui demande le bien aurait du recourir à Dieu dans l'adversité, afin qu'il repousse la calamité et dissipe le malheur. Quand au deuxième groupe, il est sot. Comblé d'un bienfait il s'imagine que cela est du à son mérite, et à son rang auprès de Dieu. Il dépasse toutes les bornes, si bien que le bonheur et le bien-être lui font oublier le Jugement Dernier. Si, ensuite un mal le touche, sa lucidité lui revient, il se souvient que Dieu, Seul, peut nuire et être Utile, il Le prie alors longuement et persévère dans sa prière.

Il est étrange que le renement de l'Heure accompagne la jouissance du bienfait, et la dissipation du mal. On se demande comment le reniement de la Résurrection résulterait de la délivrance du mal, et de la substitution par le bienfait? Ce qui nous vient le plus vite à l'esprit, c'est que c'est là un des mystères de la nature de l'homme. Quand Dieu lui octroie ce qui exige son remerciement et sa foi en lui, en ses Messagers, et au Jour Dernier, l'homme agit contrairement, exagère dans l'ingratitude, et fait de la faveur qui lui est accordé une raison pour renier les vérités prêchées par les Prophètes et les messagers de Dieu.

En effet, le désespoir ne s'empare pas d'un curur sans lui faire perdre sa foi en toute chose: sa foi en Dieu, sa foi en lui-même, sa foi aux idéaux, et sa foi en la vie elle-même . Il n'y a rien de plus néfaste à la croyance de l'homme et à son existence - en tant qu'homme actif dans la vie - que de perdre la foi qui l'aide à trouver son chemin dans les dédales de la vie , avec ce qu'elle comporte de vicissitudes, de troubles et de craintes.

Le flambeau qui éclaire aux gens les chemins enchevêtre de cette vie, et qui leur montre la place o ils doivent poser leurs pieds, et qui les aide à marcher, et à supporter la fatigues de la marche, c'est leur certitude que tout changement vient de Dieu, que c'est Lui qui dissipe le malheur et exauce la prière de l'opprimé. Si l'homme éteint en lui ce flambeau, désespère de l'assistance de Dieu et de Sa Miséricorde, il tombera dans un aveuglement irrémédiable, et ne verra plus les obstacles and les ronces semés sur son chemin.

C'est cette foi, disons-nous, qui renouvelle l'espoir de l'homme et rajeunit son aspiration chaque fois que les calamités l'accablent et l'écrasent sous leur poids, et les catastrophes se succèdent dans la vie et le pousseront au péril. La lumière de l'espoir jaillit en lui, dissipe peu a peu l'obscurité, et le temps de se réveiller et de se coucher, il trouve que le malheur s'est dissipé et que les calamités se sont allégées, et même ont presque disparue. L'homme qui croit en son Dieu et en lui-même, si la vie lui devient hostile, et si son anxiété l'accable, il regardera en lui-même et s'aidera de son courage de sa volonté, de la réelle connaissance des vissitudes de la vie, de la profonde foi en la Grace de Dieu, en Sa Miséricorde et en Son Aide. Le désespoir se transformer alors en espoir, le découragement deviant aspiration. Il avance alors le front haut, prêt à lutter pour surmonter tous ces obstacles.

"La vraie foi c'est la sérénité de l'âme et la résignation à Dieu du fond du curur: C'est la confiance en Sa Promesse et l'aspiration à Sa Grace. De ces vertus découle la quiétude qui donne à la raison la pondération. Si l'homme est éprouvé par un malheur qui lui fait perdre toute patience, qui égare son jugement, et le prive se toute lucidité, la foi parait alors, et secoue, de sa torpeur d'un moment, la raison " .

Quant à celui qui implant Dieu dans le malheur, il montre qu'il a encore en lui un reste de vie, et une lueur d'espoir: il demande l'assistance de dieu, et cette demande est la preuve évidente que son âme n 'a pas encore perdu la foi. Il n'a pas oublié que le bonheur peut succéder au malheur.

"Le gêne est toujours suivie par l'aisance" a dit le Très-Haut.

Cet homme n'a as oublié, non plus, que Dieu alterne les choses: et que l'aube succède à la nuit, quelle que soit son obscurité et quelle que soient ses ténèbres. Si le désespoir lui a fait perdre la volonté de vivre, son curur bat encore de cette volonté. Il se peut que l'homme sente qu'une chose dans la vie a perdu son sens, alors il la remplace par une autre dont le sens est peut-être plus profond. Quant à celui qui sent que le mot "Vie" lui-même a perdu sa signaling, celui-là a perdu la vie dans son curur et dans son esprit.

4-Le voyage sur mer:

Ces deux versets rayonnent de la Puissance de Dieu, de Sa Grandeur, et de son Mérite d'être seul adoré. On trouve avant ces deux versets, la démonstration de l'Omniscience de Dieu et de Son Omnipotence. Toute chose qui est arrivée ou qui arrive sur terre ou sur mer est inscrite chez lui dans un Livre Manifeste. C'est à Dieu que nous rendrons compte et Il a droit que l'on recourt à Lui dans les maux et les calamités qui nous accablnt. En vérité, c'est là une chose enracinée dans les cursurs des hommes. Ils ne resentent point d'autre puissance que celle de Dieu, lorsqu'un mal les touche mais ils détournt de lui dans la prospérité. Et après qu'Il leur a démontré que c'est Dieu qui les sauve de toute calamité, et que c'est Lui qu'ils impolent et remercient constamment et que lorsque le malheur se dissipe, et que les périls disparissent, ils reviennent à leur mauvaise foi, et oublient leur engagement, Dieu les met en garde contre la distraction et l'ignorance dans lesquelles ils tombent. Dieu est capable de leur envoyer le tourment de toutes part: "Dis, C'est Lui qui peut faire éclater sur vos têtes une catastrophe et sous vos pieds, ou vous diviser en clans ou vous livrer à la violence les uns les autres. Vois comme nous varions nos enseignements, peut-être finiront-ils par comprendre ". ou vous diviser en clans ou vous livrer à la violence les uns les autres. Vois comme nous varions nos enseignements, peut-être finiront-ils par comprendre ". ou vous diviser en clans ou vous livrer à la violence les uns les autres. Vois comme nous varions nos enseignements, peut-être finiront-ils par comprendre ".

"Ne vois-tu point que Dieu allonge tantôt la nuit, tantôt le jour, qu'il vous a soumis le soleil et la lune animés d'un mouvement de rotation jusqu'à un terme fixe. la vérité même, ce que vous invoquez en dehors de Lui n'est qu'erreur. Dieu est Auguste et Sublime ". Le Coran attire ensuite l'attention vers un immense bienfait: les profits qu'on tire de la navigation. Certains de ces profits sont mentionnés. Ainsi, Dieu nous fait voir ses signes dans les horizons, car il ya en eux de quoi guider vers la bonne voie les esprits sains, et les croyants qui patientent dans l'épreuve, et qui apprécient le bienfait ".

Ici vient l'exemple des croyants qui se dévouent à Dieu dans la prière soit dans le malheur ou le bonheur, et les polythéistes qui renient les versets de Dieu. Tous deviennent sincères dans l'exploration de Dieu, dans le péril.

Mais, lorsque Dieu les sauve de ce terrible péril, et qu'ils voguent enfin en sécurité vers la rive certains d'entre eux demeurent fidèles à leur foi dans le danger et la sécurité. Ils demeurent fidèles à leurs engagements envers Dieu, se dévouent à Lui seul.

Un autre groupes d'entre eux revient à son impiété, et oublient son engagement envers Dieu. Le Coran a qualifié le Croyant fidèle à sa promesse de "Constant" et le païen qui trahit sa promesse d '"ingrat".

Certains exégètes mentionnent que le premier groupe était modéré dans son dévouement qu'il montrait en pleine mer. En effet, la ferveur du dévouement qui résulte de la crainte, ne persiste chez personne. Et cela est plus proche de la réalité. Celui qui purifie son âme et l'orient entièrement vers Dieu dans la difficulté, et la maintient dans cette pureté, avec la même ferveur, offre un exemple assez rare. Cependant la faiblese du dévouement dans la félicité ne contredit pas la foi, car il est dans la nature de l'âme humaine de conserver seulement ce dont elle a besoin. Or il est indubitable que le besoin qu'a l'homme de prier et d'implorer est plus fort dans l'état de craitte. Cela ne veut pas dire, en aucune façon, que la modération du dévouement consiste à se diriger vers d'autres que Dieu, ou de croire en d ' autres que Lui. Bien au contraire, elle signifie que le zèle de l'homme dans la prière, et les autres manifestations cultuelles qui s'en suivent teles que la prière et l'aumône, atteignent leur paroxysme lorsque le péril s'aggrave, et diminuent lorsque s 'apaise l'acuité de la catastrophe. On trouve cette même idée en dernier lieu dans la sourate de "l'Araignée", ou il est question des habitants de La Mecque. Aussi cette sourate peut-elle considérée comme une conclusion à ce sujet. Cette sourate parle de la croyance des païens désapprouvant leur conduite et leur incrédulité. Ces Infidèles, au fond d'eux-mêmes reconnaissent que Dieu est le Créateur et le Bienfaiteur. en suivent teles que la prière et l'aumône, atteignent leur paroxysme lorsque le péril s'aggrave, et diminuent lorsque s'apaise l'acuité de la catastrophe. On trouve cette même idée en dernier lieu dans la sourate de "l'Araignée", ou il est question des habitants de La Mecque. Aussi cette sourate peut-elle considérée comme une conclusion à ce sujet. Cette sourate parle de la croyance des païens désapprouvant leur conduite et leur incrédulité. Ces Infidèles, au fond d'eux-mêmes reconnaissent que Dieu est le Créateur et le Bienfaiteur. en suivent teles que la prière et l'aumône, atteignent leur paroxysme lorsque le péril s'aggrave, et diminuent lorsque s'apaise l'acuité de la catastrophe. On trouve cette même idée en dernier lieu dans la sourate de "l'Araignée", ou il est question des habitants de La Mecque. Aussi cette sourate peut-elle considérée comme une conclusion à ce sujet. Cette sourate parle de la croyance des païens désapprouvant leur conduite et leur incrédulité. Ces Infidèles, au fond d'eux-mêmes reconnaissent que Dieu est le Créateur et le Bienfaiteur. ou il est question des habitants de La Mecque. Aussi cette sourate peut-elle considérée comme une conclusion à ce sujet. Cette sourate parle de la croyance des païens désapprouvant leur conduite et leur incrédulité. Ces Infidèles, au fond d'eux-mêmes reconnaissent que Dieu est le Créateur et le Bienfaiteur. ou il est question des habitants de La Mecque. Aussi cette sourate peut-elle considérée comme une conclusion à ce sujet. Cette sourate parle de la croyance des païens désapprouvant leur conduite et leur incrédulité. Ces Infidèles, au fond d'eux-mêmes reconnaissent que Dieu est le Créateur et le Bienfaiteur.

Le Coran leur reproche donc de se détourner de Dieu, Gloire à Lui; il leur reproche également de ne pas maintenir cette conviction qui se manifeste au fond d'eux-mêmes dans le danger que Seul Dieu peut les sauver!

Or cette conviction constitution en elle-même la preuve du non-fondement de leur paganisme, et de la véracité de l'Unicité de Dieu.

La sourate assure ensuite que la vie immédiate est vaine et futile, et que la vie véritable c'est la Vie Dernière.

Si vraiment les hommes comprenaient cette vérité, ils n'auraient pas préféré la vie Immédiate à la Vie Dernière et n'auraient pas désobéi à Dieu. Au contraire, ils auraient recherché la voie qui mène au Salut. En effet, selon cette conviction enracinée en eux-mêmes, Dieu est le Créateur des cieux et de la terre, et c'est Lui qui fait descendre l'eau du ciel pour répandre ses bienfaits sur terre. Aussi, ne doivent-ils rien Lui associer.

La sourate leur évoque ensuite une image qui leur est bien habituelle: lorsqu'ils voyagent sur mer, c'est Dieu exclusivement qu'ils implorent. Cependant, lorsqu'ils sont ramenés vers la terre ferme, ils retourvent à leur polythéisme et leur impiété, et renient les bienfaits de Dieu; les vrais Croyants, au contraire, restent constants dans leur foi. Ils remirient Dieu de les avoir sauvés, et considèrent ce bienfait comme une raison pour redoubler de zèle et d'obéissance. Dieu les réprimande ensuite à propos d'un autre bienfait, un des plus inestimables, à savoir la sécurité. Les psychologues affirmment que l'instinct de la peur est un des plus néfastes à l'homme. Sans nul d'ute, la sécurité est un des plus inestimables bienfaits de Dieu, Gloire à Lui. Témoin ce Hadith du Prophète: "

Certains exégètes pensent que le mot "homme" signifie Infidèles dans les versets o il il est cité. Mais, bien que cette signification soit évidente dans certains versets, elle ne l'est pas forcément dans certains autres. De plus, même si l'on suppose que le sens voulu par "Homme" dans tout cela soit l'Infidèle qui implant Dieu dans la difficulté, le Croyant serait, plus digne de cette illumination. Ce fait prouve que tous les hommes sont naturellement poussés à recourir à Dieu dans l'adversité.

D'autre part, tous les versets relatifs au voyage sur mer, cités plus haut, prouvent que l'illumination de l'homme en péril est exaucée même si cet homme est infidèle lorsqu'il ya intérêt à exaucer son imploration. Dans tous ces versets, la délivrance est mentionnée, même lorsque le péril s'accroit, car elle est le résultat et la conséquence de la prière sincère adressée à Dieu. Cette idée confirme les paroles du Très-Haut dans la Sourate "Des Fourmis": "C'est Lui qui exauce la prière des opprimés, qui dissipe le mal, et qui établit les peuples sur terre. Dieu capable de ce faire? " Combien vous manquez de réflexion ".

5-Attitude des peuples antérieurs à l'Islam:

Nous avons exposé, dans ce qui précède, l'aspect pratique de l'attitude des hommes dans le malheur et le bonheur.

Nous avons cité des versets prouvent que tous les peuples auxquels Dieu envoya des Prophètes, furent éprouvés par l'adversité et la prospérité pour qu'ils impolent Dieu, mais ils demeurèrent infidèles, et que devant leur incrédulité, Dieu les surprit par de terribles châtiments alors qu'ils étaient au comble de la prospérité.

 Nous avons exposé de même, l'attitude de pharaon qui s'est soumis à Dieu seulement lorsqu'il fut sur le point de périr mais cette conversion venue au dernier moment ne le sauva point, alors que le peuple de Jonas, qui s' est converti à l'approche du tourment fut sauvé.

Dieu, Gloire à Lui, dit au début de la sourate "Sad" "Nous avons anéanti beaucoup de générations avant eux, et leur imploration tardive ne les a point sauvés". Les exégètes expliquent ainsi ce verset: "Ils implorèrent Dieu et demandèrent son secours à l'arrivée du malheur. Mais le moment de la délivrance était passé et il n'était plus temps de les sauver". Dans ce verset, le Coran nous apprend que Dieu a fait périr beaucoup de générations malgré leur imploration et leurs prières. D'ailleurs les versets de la sourate: "des" Prophètes "confirment cette idée:" Nous avons anéanti beaucoup de cités rebelles et les avons remplacées par d'autres. Quand ils sentirent Notre châtiment ils s'en fuirent hors de leurs villes: "ne fuyez pas, revenz à vos plaisirs et à vos demeures Vous avez des comptes à rendre "." Malheur à Nous, avouèrent-ils, Nous avons été coupables? Telle fut leur lamentation jusqu'à ce que la terre fut jonchée de leurs cadavres "(Verset 11 à 15).

La même idée se trouve dans un des versets du chapitre "d'Al-Araf" que nous avons précédemment cité: "Chaque fois que nous avons envoyé un Prophète à une cité, nous avons accable ses bienfaits de malheurs et de calamités pour qu ' ils s'amendent ".

Mais ils n'ont pas eu recours à Dieu, comme le Coran le prouve. Alors remplaça cette calamité par un bienfait, afin qu'ils s'en rendent compte, et y réfléchissent à cette grâce divine.

Ici surgit une apparente contradiction entre le verset de la sourate Sad, et celui de la sourate Al A'raf. Le premier informe que beaucoup de peuples ont imprové Dieu dans l'épreuve, alors que le second verset rapporte que les populations des cités n'ont pas imploré Dieu dans l'adversité.

Nous pouvons toutefois concierier ces deux versets en disant que l'illumination n'a pas eu lieu dans l'aisance et la félicité, mais seulement lors du malheur. L'ordre même des mots dans le verset de la Sourate Sad l'indique.

La fin de la sourate du "Croyant" confirme notre opinion d'une manière fort évidente. Ses versets parlent des populations antérieurs qui ont disparu et péri malgré leur force, leurs richesses, leurs loteresses et leurs terres, et que leur grandeur ne le a point servi. Ces populations, en effet, ont renié et démenti les Prophètes. Mais lorsqu'elles subirent le châtiment de Dieu elles se tournèrent vers Lui soumis et humiliés, reniant leurs divinités.

Dieu, Gloire à Lui, dit: "N'ont-ils pas parcouru la terre et considéré qu'elle a été la fin des peuples passés? Ils étaient plus nombreux qu'eux plus puissants et les surpassaient dans les travaux de toutes sortes. Cependant, ils ne pure éviter leur perte malgré ces avantages Les Prophètes leur aportèrent les preuves de leur mission, ils leur opposèrent leurs propos connaissances, mais ils subirent le châtiment de leur raillerie; c'est alors qu'ils s'écrièrent: Nous croyons en Dieu seulement et désavouons les idoles que nous Lui avons associées. Mais la foi acquise en présence du châtiment ne profite pas. Telle est la règle de Dieu à l'égard des hommes. Là est la perte des Infidèles.

Le contexte ici clair: ni leur puissance, ni leurs énormes travaux n'ont pu les sauver, bien qu'ils fussent plus redoutables que les Impies de Koraiche. Par orgueil, ils démentirent les prophètes, et les preuves de leur mission. Mais, lorsque survint le châtiment, ils se soumirent avec humilité. Mais leur foi ne pouvait plus leur servir.

6-Retour au peuple de pharaon:

Les versets de la sourate "Des Ornements" relatifs à l'histoire de Moise avec le Pharaon d'Egypte et son peuple diffèrent de ceux d'Al A'raf en ces points:

= Les versets "Des Ornements" résument cette histoire, alors que ceux "d'Al A'raf" la détaille.

= Les versets "d'Al A'raf" ont détaillé le "Tour", alors que ceux des "Ornements" le citent sans détail.

= Les versets "d'Al A'raf" ont fait allusion à un aspect de l'aveuglement de Pharaon et de son peuple: quand le bienfait leur arrive, ils disent nous le méritons, mais quand le malheur les atteint, ils l ' attribuent au mauvais augure de Moise et de son peuple, tandis qu'il n'y a rien de tout cela dans les versets de la sourate "des Ornements".

= Les versets "d'Al A'raf" ont signalé l'arrogance et l'aveuglement dans lesquels ils étaient: ils défièrent Moise de se convertir, quelles que soient les preuves qu'il leur montrerait, alors que les versets de la sourate des "Ornements" se contentèrent de dire qu'ils raillaient les versets de Dieu.

= Dans les versets des "Ornements" ils promirent à Moise de se convertir s'il les délivrait du tourment, alors que dans les versets "d'Al A'raf" ils lui promirent deux choses: de croire en sa mission et d ' envoyer avec lui les Fils d'Israël.

= Dans "Al A'raf" il ya l'achèvement de l'histoire par les fléaux qui leur furent inflés et leur naufrage. La justification en est qu'ils ont démenti les versets de Dieu et en étaient distraits. Dieu ensuite fit hériter la terre, de l'Est à l'Ouest, aux Fils d'Israël qui étaient opprimés auparavant. Tour cela est survenu après la violation de leur promesse.

= Les versets des "Ornements" rapportent que Pharaon a déclaré à son peuple, que le royaume d'Egypte, que ses fleuves lui appartenaient, et qu'il était supérieur à Moise. Ils apportent ensuite que Pharaon a rallié son peuple qui lui obéit, et enfin comment Dieu les engloutit tous, et fit d'eux un exemple et une leçon pour les nations à venir.

= Dans les versets "d'Al 'raf" on ne trouve pas que Dieu "les engloutit tous" mais seulement: "Nous Nous les engloutîmes dans la mer". Dans la sourate de "Jonas" le verset ne fait pas ouvertement allusion au naufrage de l'entourage de Pharaon. On y trouve "Au moment d'être englouti par les flots ..."

= Et dans la sourate de "La Génisse": Nous avons noyé les gens de Pharaon ". Et dans la Sourate des" Poètes "," Nous sauvâmes Moise et tous ceux qui étaient avec lui, et Nous engloutîmes les autres ".

Ainsi, si nous examinons les versets qui citent l'histoire de Moise et de Pharaon dans les différentes Sourates ci-haut mentionnées, nous trouverons qu'ils diffèrent entre eux par la longueur ou le résumé des détails. Cela nous prouve que la répétition dans son sens le plus précis, n'existe pas dans le Coran. Nous expliquerons cela avec plus de détail à la fin de ce chapitre.

7-Les Fils d'Israël:

Ce qui nous importe ici à leur sujet, c'est leur attitude dans la prospérité, et les disgrâces. Mais citons avant de révéler cette attitude, ce verset: "Nous les avons dispersés sur terre en plusieurs communautés. Les uns, étaient vertueux, les autres ne l'étaient pas, et Nous les avons éprouvés par la prospérité et l'adversité, pour qu'ils retourvent à Dieu ". Et par cet autre: "Parmi le peuple de Moise il ya une communauté attaché à la vérité et à l'équité". Ainsi, il ya parmi le peuple de Moise les vertueux et les pervers. Moise la plupart d'entre eux ainsi que l'indiquent beaucoup de versets étaient depuis l'époque de Moise jusqu'à celle de Mohammad, corrompus injustes, et égarés.

Dans ces versets on remarque deux choses:

  • Leur dispersion en communautés, signifie leur répartition dans toutes les régions, afin qu'ils n'aient pas un pouvoir, et qu'ils soient désignés par ce verset: "Ils gouteront l'humiliation et la pauvreté".
  • Leur mise à l'épreuve par les bienfaits et les méfaits afin qu'ils reviennent à Dieu.

Mais à chaque bienfait, ils opposaient leur ingratitude et désobéissaient à l'ordre de Dieu. Dans la sourate de "la Génisse", Dieu leur rappelle son bienfait et leur engagement ... "O Fils d'Israël! Reconnaissez mon Bienfait que je tienne les miens Et craignez- Moi! Croyez à ce que j'ai révélé et qui confirme ce que vous détenez déjà. Ne soyez pas les premiers à les renier. N'échangez pas mes enseignements contre un vil prix et et redoutez-moi Ne mêlez pas le mensonge à la vérité Ne cachez pas sciemment la vérité.

Le discours ici s'adresse aux Juifs de Médine. Dieu leur rappelle ses Bienfaits: leur délivrance de Pharaon, l'élection des Prophètes et des monarques parmi eux, la Manne et les Cailles, le Jaillissement de l'eau du rocher, la séparation des flots de la mer pour leur donner passage, le naufrage de Pharaon et, de ses hommes. L'engagement des Juifs c'est d'obéir aux ordres de Dieu transmis aux Fils d'Israël, y compris les interdictions, et l'ordre contenu dans la Bible de croire en la mission de Mohammad. L'engagement de Dieu c'est la promesse de les Faire entrer au Paradis.

Il est notoire qu'ils ont renié les bienfaits de Dieu, ainsi à l'instar de leurs pères. Ils n'ont pas été fidèles à leur engagement envers Dieu, et ne l'ont pas craint. Ils n'ont cru ni au Coran ni à la mission de Mohammad.

L'ingratitude de leurs pères à l'égard des bienfaits de Dieu, est indiqué dans ce verset: "Nous projetâmes sur vous l'ombre des nuages et nous vous envoyâmes la manne et les cailles: mangez de ces excellents mets. Ce n ' était pas à Nous qu'ils avaient nui par leur ingratitude, mais à eux-mêmes.

Le plus dur verset à leur égard est peut-être celui-ci: "Les renégats d'entre les Fils d'Israël furent maudits par la bouche de David et de Jésus Fils de Marie pour les punir de leur désobéissance et de leur méchanceté. Ils ne s'interdisaient pas le Mal. Combien est blâmable leur conduite ".

Voici un verset contenant un exemple montrant comment Dieu exposait les Fils d'Israël à l'épreuve: "Lorsque vous dites à Moise, nous ne croirons à ta mission que lorsque nous verrons Dieu, alors vous ftestes foudroyés vifs, ensuite vous ftestes ressuscités. En serez-vous reconnaissants? "

Ils se sont opposés à leur Prophète, exagèrent leur entêtement, et demandèrent de voir Dieu manifestement, en faisant dépendre de cela leur foi. Dieu alors fit descendre un feu du ciel qui les brula. Mais Moise implora Dieu, qui les ressuscita dans l'espoir de les voir apprécier ce bienfait après cette leçon. Mais, dès qu'ils revinrent à la vie, ils oublièrent le bienfait aussi bien que le malheur. De même, Dieu leur fit subir une épreuve qui n'est point arrivée à un peuple avant ou auprès eux quand il leur dit "... et que nous avons élevée au-dessus de vos têtes, le Mont Tor".

On trouve l'origine de cette histoire dans quatre endroits du Coran:

  • "Quand nous reçmesmes votre engagement de vous soumettre à Moise et à la Thora, nous élevâmes, par menace, au-dessus de vos têtes le Mont Tor, et nous vous dimes:" Attachez-vous avec force à nos lois et conformmez-vous y pour mériter le salut. Mais vous vous êtes détournés par la suite et sans la grâce et la Miséricorde de Dieu, vous seriez rejetés parmi les disgraciés ".
  • "Quand Nous reçmesmes votre engagement de vous soumettre à Moise et à la Thora, et que nous élevâmes, par menace, au-dessus de vos têtes le Mont Tor, nous vous dimes: Attachez-vous fortement à nos lois et écoutez-les; mais vous répondîtes: "Nous les avons écoutées et nous avons refusé de nous y soumettre. Leurs cursurs incrédules étaient attachés au veau d'or. Dis-leur: Dans quelles détestables voies vous mène votre foi, si vous êtes Croyants (V. 93- La Génisse).
  • "Les Scripturaires te demandent de leur faire descendre un Livre du ciel. Ils avaient demandé à Moise plus:" Fais-nous Voir Dieu personnellement. La foudre tomba sur eux pour les punir. Puis ils se mirent à adorer le veau, bien qu'ayant reçu des preuves évidentes. Nous leur pardonnâmes et nous donnâmes à Moise un argument évident. Nous élevâmes-en guise de menace- au-dessus d'eux le Mont Tor; nous leur avons dit: "Franchissez la porte de la ville prosternés, et" Ne transgressez pas la loi du Sabbat. Et nous avons reçu d'eux un engagement solennel "(V. 153- 154. Les Femmes).
  • "Et quand nous avons dressé au-dessus de leurs têtes le Mont Tor comme une voute et qu'ls craignirent d'être écrasés sous son poids, nous leur dimes:" Attachez-vous avec force à nos enseignements et conformez-vous y, peut-être serez-vous pieux "(V. 171-Al A'raf).

La plupart des exégètes sont d'accord que les Fils d'Israël se sont repetis à Dieu de leurs mauvaises actions, lorsqu'ils virent le Mont se dresser au-dessus d'eux. On rapporte qu'ils étaient tellement effrayés qu'ils se prosternèrent couches sur un coté, les yeux suspendus à la masse de la Montagne dressé au-dessus d'eux. Ils se dirent ensuite, il n'est pas de meilleure prosternation que celle-ci, grâce à laquelle Dieu nous mis à l'abri de son châtiment. Et ils demeurèrent prosternés de cette manière.

Les exégètes qui affirmment le repentir des Fils d'Israël, s'appuient sur ce fragment de verset objet du paragraphe i précité: "Mais vous vous êtes détournés par la suite". Ils disent: "On se détourne après une soumission", et interprètent "la grâce de Dieu" dans le dit verset par: le pardon de Dieu.

Cependant, il ya, dans le sens du verset objet du paragraphe ii "Nous les avons écoutées, et nous avons refusé de nous y soumettre", une opposition à ceux qui prétendent ce repentir. Cependant, on peut concilier les deux versets i et ii par le fait que la désobéissance n'a pas suivi l'audition, mais longtemps après, comme le prouve ce fragment: "Et vous vous êtes détournés par la suite". On remarque le verset de la sourate des "Femmes" et le verset "d'Al A'raf" ne contienent pas la déclaration de leur refus ou de leur acceptance. L'opposition se trouve entre les deux versets de "La Génisse", mais elle est seulement sous-entendu dans le premier verset, et énoncée dans le second.

Cependant, l'esprit panche à croire que les Fils d'Israël ne se sont pas repentis, et n'ont accepté sincèrement, ni l'engagement, ni ce que leur a proposé Moise, d'observer la Thora, mais qu'ils feignirent seulement d'accepter l'engagement. Quand au verset: "Et vous vous êtes détournés par la suite", il signifie: vous avez désobéi et vous êtes revenus de ce que vous avez accepté. Deux versets confirment cette idée:

  • Le premier : "Sans la grâce et la Miséricorde de Dieu ...": Sa grâce consiste dans le délai accordé. Aboul Soud a dit que cette explication convient le mieux.
  • Le second : "Nous les avons écoutées et nous refusons de nous y soumettre. Leurs cursurs incrédules étaient attachés au veau d'or". Cela prouve que l'amour du Veau d'or était profondément enraciné dans leur curur, tellement ils en étaient épris, et attachés à son adoration. C'est là une justification de leurs paroles: "Et nous avons refusé de nous y soumettre", car l'audition de celui qui s'accroche tellement à l'adoration d'un autre qu'à Dieu, ne saurait être une audition d'acceptance et de dévouement. Si nous agréons l'explication de la Miséricorde par le pardon, comme le pensent la majorité des exégètes, cela signifie qu'ils ne se sont pas soumis à l'ordre qui leur a été donné, et n '

Mais Dieu leur a accordé un délai, afin qu'ils atteignent le paroxysme de l'impiété, de l'entêtement et de la désobéissance à l'ordre de Dieu. La conséquence de leur insoumission est définie dans "Al A'raf": "Quand ils négligèrent leur engagement, Nous sauvâmes ceux qui avaient pris parti contre les méchants et nous infligeâmes à ceux-ci un châtiment exemplaire pour les punir de leur désobéissance. ils se montrèrent insolents dans leur désobéissance nous leur dimes: "Soyez changés en signes abjects! Ton Dieu résolut alors de susciter contre eux des adversaires qui leur feront subir de maux terribles jusqu'au jour de la Résurrection. Ton Dieu est prompt dans la répression, bien que Miséricorde et Clément (V. 165, 166, 67).

Dieu leur infligea deux tours:

  • Le premier : la misère, l'humiliation et leur soumission à d'autres peuples.
  • Le second : la métamorphose de corps, ils devinrent rélement des signs; ou métamorphose de caractère, ils devinrent alors pareils aux signes dans leur étourderie, leur méchanceté.

Les deux explanations sont plausibles. Dieu les informa ensuite qu'Il les condamnera, tant qu'ils essayont à la surface de la terre, à subir la plus dure contrainte et le plus dur châtiment. Il incita contre eux les Babyloniens qui les tyrannisèrent de la pire manière. Il incita ensuite contre eux les Chrétiens qui leur ravirent leur roi, et ensuite incita eux les Musulmans. Le Prophète les combattit et triompa d'eux. Il chassa certains d'entre eux de leurs maisons. Et lorsque Omar prit le Khalifat, il éloigna les Juifs qui résidaient encore dans les pays arabes, et des lors, ils furent dispersés dans le monde. Quant à l'épreuve que subit l'Islam, de nos jours par leur occupation d'une partie de nos territoires, il leur suffit comme humiliation que personne dans ce monde ne reconnait au fond de lui-même la légitimité de leur Etat. Mais, malgré cela, aucun Musulman ne doute, un seul instant, que le jour o ils subiront le plus tourment viendra incontestablement. Ils croient ce jour encore lintain alors que nous le voyons tout proche.

La clé de tout propos concernant ces Juifs-là réside dans cet ordre de Dieu: "Redoutez mon châtiment".

En effet, ils sont un peuple peureux et sans pudeur, et cet ordre, le Coran ne l'a adressé qu'à eux.

8-Pourquoi Dieu éprouvé-t-Il Ses serviteurs?

Dans tout ce qui précède, notre recherche tournait autour d'une seule idée: l'attitude des hommes dans l'adversité et la prospérité:

Il est évident que la base de la vie consiste dans le fait que Dieu épruve Ses serviteurs par le bonheur et le malheur. Pourquoi?

Dans plus d'un endroit, le Coran a répondu à cette question. Le Très-Haut dit: "Toute âme est sujette à la mort. Nous vous éproverons par le mal et le bien et c'est à Nous que vous retournerez". (V. 35. Les Prophètes). La vie est un champ d'action et d'épreuves. Dieu épruve Ses serviteurs par le malheur pour voir s'ils demeurent constants ou si au contraire ils s'alarment et désespèrent de Sa Miséricorde. Il les épruve aussi par les bienfaits afin de savoir s'ils demeurent reconnaissants ou deviennent ingrats. A partir de cela, Dieu les châtiera ou les récompensera. Le Coran a déclaré le but de l'épreuve dans la Sourate de "Mohammad": "Nous vous éproverons pour discerning ceux d'entre vous qui lutteront et souffriront pour leur foi. Nous apprécierons votre conduite" (V.31).

On trouve la même idée énoncée clairement dans la sourate de la "Famille d'Imran" o le le Très-Haut dit en parlant des Croyants vaincus à la bataille d'Ohod: "Si un revers vous atteint, vos, vous atteint, vos adversaires en ont subi aussi. Les jours de fortune et d'infortune se succèdent parmi les hommes Ainsi Dieu reconnaitra les Croyants et les purifiera de leurs péchés, Dieu fera périr les Infidèles ". (V. 140-141).

L'Epreuve, dans le sens d'endurance, est selon Al Zamakhechari, la soumission à des obligations difficiles, comme l'émigration, la guerre sainte, l'ascétisme, l'abstinence, et toutes les pénibles impositions. L'épreuve a, par extension, le sens de misère, disette, malheur, la perte des biens et des êtres chers, etc. .... Elle comprend aussi la constance dans l'adversité, et la résistance aux Infidèles, à leurs ruses et à leurs complots. Comment donc les gens peuvent-ils croire qu'il suffit de prononcer la "Chahada" ou témoignage de l'Unicité de Dieu et de déclarer leur entrée dans l'Islam, pour gagner le Paradis, sans être mis à l'épreuve? Non. Dieu leur d'abord subir toutes sortes de crises afin de constater leur constance, et de reconnaitre le Vrai Croyant de l'Infidèle et de l '

Dieu a épruve jadis les nations antérieures à celle de Mohammad. Elles subirent toutes sortes de calamités et restèrent constantes. En effet, Dieu, Gloire à Lui, dit dans la sourate de "La Famille d'Imran": "Chaque Prophète a combattu secondé par de nombreux disciples: ceux-ci ne fléchirent point sous le poids de la lutte dans la voie de Dieu : ils se faibirent et ne cédèrent point, Dieu aime les constants ".

Le Prophète dit à ses Fidèles: "Des hommes avant vous eurent la tête sciée en deux, sans que cela les détournât de leur foi. On les grattait avec des peignes de fer qui pénétraient jusqu'aux os et aux nerfs et pourtant ils demeurèrent fermes dans leur foi ".

L'épreuve par les calamités et les souffrances purifient les âmes et absout les péchés. Elle distingue le bon du mauvais. L'âme humaine, une fois revenue de son arrogance, recourt à son Dieu pour se purifier.

Bien plus, j'ai vu personnellement des voleurs qui ne reculaient même pas à commettre un meurtre ou un stupre, et qui ont pleuré par crate de Dieu, lorsque la maladie s'empara d'eux, et qu'ils cruent qu'ils allaient quitter ce monde. Une ophtalmie, un mal de tête, ou une blessure douloureuse pourraient être meilleurs à l'homme que des milliers de conseils ou d'avertissement, car il se peut que l'homme les entende sans qu'ils pénètrent dans les fibers de sa conscience , alors, qu'un malheur la réveille.

Le bienfait peut provoquer l'ingratitude, mais une fois privé de cette grâce, l'homme sent s'éveiller en lui la foi qui dissipe la distraction des cursurs: et si la prospérité lui revient, il remercie Dieu, de crainte de la perdre une seconde fois, s'il montre son ingratitude. Le bon Croyant, remercie Dieu pour ses bienfaits, car la leçon lui a profité.

On ne saurait s'imaginer un monde dépourvu de bienfait ou de calamité, à moins de s'imaginer le genre humain qui anime la terre, dépouillé de ses tendances, de sa nature, et de ses émotions. Mais tant que les gens seront gouvernés par des tendances psychologiques intérieures, et dominés par des lois extérieures qui les entourent, ils seront infailliblement exposés au bien et au mal, au vice et à la vertu.

Ni le monde des Anges, créatures qui ne désobéissent pas à l'ordre de Dieu, et qui exécutent ce dont ils sont ordonnés, ni le monde des Démons, créatures dont Dieu fera des buches pour l'Enfer, aucun de ces deux mondes, disons-nous, ne pourrait aimer la terre, car son animation a besoin de ces élans instinctifs selon lesquels Dieu a formé le genre humain.

Notre monde, donc, n'est pas un monde de malheur, ainsi que le dit Al Rassafi, le poète de l'Irak.

"Je vois le bien chez les vivants, passer, tel un nuage attrayant,

Et le mal, tel un coup les heurter inévitablement.

Je ne veux pas, comme tout le monde poser cette question: -Pourquoi la Sagesse du Créateur impose-t-elle le malheur à l'humanité.

Car, Dieu n'a pas imposé le malheur à tous les hommes. C'est là les points de vue pessimistes qui ne voient rien de beau dans la vie. C'est le point de vue de ceux qui ne croient pas à la valeur de la vie, ou au pouvoir de Dieu de remplacer le malheur par le bonheur et vice-versa. Cette opinion mène, tout d'abord au découragement et au désespoir de la Miséricorde de Dieu. L'homme pessimiste dont les plis ténébreux de son ame ne sont pas illuminés par la foi en Dieu, cet homme-là est concerné par ce verset: 'Et si un mal le touche, il est désespéré et découragé ".

Par ailleurs, notre monde n'est pas un monde de roses sans épines, ni un ruisseau pur que rien n'altère, ainsi que l'imaginent ceux qui se laissent entrainer par l'imagination.

Les âmes de certains soufis se sont élevées à un tel point, qu'ils considèrent les malheurs qui les accablent comme une sorte de bienfait, car ils en recevront une grande récompense si bien qu'un certain d'entre eux a dit pour consoler un homme de son malheur: 'La félicitation pour ta récompense future est meilleure que les condoléances pour ta présente calamité ".

Si jamais un homme a pu atteindre ce niveau de noblesse spirituelle, cela ne résulte pas de la nature même de la vie, mais de la pénétration de la foi dans son âme, et de son profond espoir en la félicité de la vie future qui domine tous ses sens. Néanmoins, Dieu, Gloire et Louange à Lui, a promis à ceux qui le remercient dans l'épreuve, de les récompenser de façon meilleure soit par une bonne progéniture, soit par une immense récompense, soit par les deux à la fois. Il dit: "Annonce le bien aux Constants". De même; il leur a promis les meilleurs des choses que puisse souhaiter le Croyant: les Grâces et la Miséricorde, qui sont le pardon de Dieu, Sa Miséricorde, et Sa Bénédiction. La Miséricorde comprend aussi la dissipation de la peine, l'exaucement des prières, et la quiétude de l'âme. Il a rassuré tout Croyant confiant en Lui et suivant le droit chemin. "Nous vous exposerons à la peur et à la faim, nous vous éproverons dans vos biens, dans vos vies et dans vos récoltes". "Annonce de bonnes nouvelles aux constants, ceux qui lorsqu'un malheur les frappe disent:" Nous appartenons à Dieu et c'est à Lui que nous retournerons. Ceux-là méritent les bénédictions de Dieu et Sa Miséricorde, et sont dans la bonne voie ".

9-Phénomène de la répétition dans La Coran:

Les Uléma sont expliqué cette répétition par des réponses, tantôt particulières à chaque endroit o se se trouvait la répétition. Résumons ici ces explications:

  • La répétition est, surtout observée dans les récits historiques pour consoler Son Messager de ce qu'il endurait par les païens de La Mecque qui ne croyient pas à se mission.
  • Il n'est pas vrai que la répétition est dénuée d'utilité, mais à vrai dire, chaque phrase ou idée répétée, contient une nouvelle utilité qu'il est facile de remarquer si on la lie aux paroles qui la précèdent ou qui la suivent

D'autre part, lorsque Dieu, Gloire à Lui, a défié les Arabes d'apporter un Livre pareil au Coran, Il voulait montrer leur incapacité, l'éloquence de Dieu étant inespérable. Il répéta alors certaines idées, dans des styles variés.

Dans notre sujet en particulier, la répétition est justifiable. En effet, l'appel à l'unicité de Dieu, est un appel sur lequel est basée, non seulement la religion islamique, mais toute religion céleste. La prière est un culte, c'est même l'essence du culte. Le sentiment du curur doit donc être voué à Dieu. Toute altération détruirait l'unicité pure qui est la base de toute religion céleste.

Il est donc que le Coran adopte tous les moyens aptes à déraciner le paganisme des âmes des Arabes. Parmi ces moyens se trouve la répétition de l'appel des hommes à l'adoration de Dieu, avec toute la sincérité de leurs cursurs, à la reconnaissance de ses bienfaits dans la difficulté, et à ne pas se détourner de Lui dans l'adversité .

Quiconque observe longuement les différents versets contenant une répétition, découvre que cette répétition dans son sens étroit, n'existe pas dans le Coran.

Prenons comme exemple, cette parole du Très-Haut dans la Sourate de "Jonas": "Quand un malheur frappe l'homme, il Nous implore couché, assis ou debout. Quand Nous écartons de lui ce malheur, le voilà qui retourne à son incrédulité comme s'il ne Nous avait pas imploré auparavant. Ainsi ces ingrats demeurent dans leur égerement ".

La même idée se trouve dans la sourate XXXIX "Quand un malheur frappe l'homme, il implore son Dieu tout soumis. Et quand il le comble d'un bienfait, il oublie la malheur qui suscitait ses prières, et donne à Dieu des associés qui l'écarte du droit chemin. Dis, jouis quelque temps de ton ingratitude! Tu seras voué au Feu ".

Remarquons les différentes qui existent entre ces deux versets:

  • Le premier verset vient après celui-ci: "Si Dieu prodiguait le mal avec la même facilité qu'il prodigue le bien, les hommes été tôt fait d'arriver à terme de leurs jours".
  • Il ya là une réponse aux Infidèles qui demandèrent à Dieu de hâter leur tourment. Cette réponse qui réclame la demande du tourment, et en plus, celle de le hâter, n'est pas de la nature de l'homme qui souffre lorsqu'un mal l'atteint, et s'adresse à Dieu en l'l ' implorant pour le délivrer du mal. Ceux qui demandent cette hâte ne sont pas donc sincères dans ce qu'ils demand, car cela est contre la nature de l'âme humaine.
  • Le deuxième verset vient après celui-ci: "Que vous soyez incrédules, cela n'affecte pas la puissance de Dieu. L'impiété des hommes le choque, alors qu'il est sensible à leur reconnaissance. l'autre. Vous retournerez tous à Dieu et Il vous informera alors de vos uvuvres, car Il connait les replis de vos cursurs ".
  • C'est-à-dire vous reniez le bienfait de Dieu, vous Lui donnez des associés, et vous ne vous souvenez de Lui que lorsque le mal vous atteint. Tout homme est responsable de ses propos péchés, personne ne se charge des péchés des autres. Dieu vous jugera d'après vos actions, car Il les compté, et Il connait ce que vous cachez en vous-même. Si vous étiez sincères, vous l'auriez pas donné des associés.
  • Le sens voulu par "Homme" dans le premier verset, c'est le genre humain, c'est-à-dire cette tendance enracinée dans toute âme humaine. Quant au deuxième verset, il cite une catégorie particulière du genre humain celle des païens, bien que ce verset vise un cas général, témoin ce fragment de verset: "Et donne à Dieu des associés". Or tous les hommes ne donnent pas à Dieu des associés quand ils se comblés par la prospérité.
  • Le Coran a montré dans le premier verset les différentes attitudes que prend l'homme dans son imploration: couché, assis ou debout. Quant au deuxième verset, Il nous informe qu'il a imploré Son Dieu en se remettant à Lui. Le deuxième verset- ainsi qu'il est évident - complète dans ce sens, le premier verset. Dans le verset, de la sourate XXXIX, il ya la formulation du mot Dieu, ce qui révèle le secret de cette exploration. Quant au verset de la Sourate de Jonas, nous y trouvons le pronom "Nous" à la place de Dieu. Il ya là une allusion à la Puissance divine à laquelle il faut uniquement adresser la prière.
  • "Quand Nous avons écarté de lui ce malheur", cela indique le bienfait de Dieu, dans le premier verset, alors que Dieu a "comblé" l'homme d'un bienfait dans le second verset. Dans le premier, Dieu écarte le malheur, tandis que dans le second, il lui offre un surplus de bienfait. La dissipation du malheur est sous entendue ici.
  • Dans le premier verset on trouve l'attitude négligente de l'homme et son extrême ignorance de la nature de la vie qui fait alterner le mal et le bien. Il vaque à ses besoins et passe son chemin comme s'il n'avait jamais été atteint par un mal, tandis que dans le verset de la sourate XXXIX on trouve deux choses: L'oubli du mal qui l'avait atteint, et par suite, l'oubli de Dieu qu'il implorait et le fait de lui donner des associates.
  • Le verset de "Jonas s'est contenté de dire que ce péché commis par l'homme provient de la tentation du Démon. D'ailleurs c'est le cas de tout homme qui se laisse duper par le Démon.
  • Le deuxième verset menace, avertit, puis proclame que la jouissance qu'acquiert l'homme est minime, insignifiante.

"Dis-lui, jouis quelque temps de ton ingratitude" et il émet ensuite la tenure qui secoue tous ceux qui ont une intelligence "Tu seras voué au Feu".

Ainsi, il nous parait évident que ce qui semble être au début une répétition, est une déclaration de nouvelles idées, bien que le but général soit le même.

Citons un autre exemple:

La ressemblance parait forte entre les versets parlant de l'élévation du mont au-dessus des Fils d'Israël. Cependant on remarque que le premier verset révélé dans ce sens, et qui est le verset d'Al A'raf, a dépeint la terrible image concrète d'un mont dressé au-dessus d'un peuple désobéissant et opiniâtre.

Ce mont a été arraché de sa place, et suspendu au-dessus d'eux ainsi qu'une voute. Il était proche de leurs têtes et sur le point de choir sur eux. Le verset ne mentionne rien de leur acceptation ou de leur refus des lois de Dieu. Il ne mentionne pas non plus le nom du Mont qui fut dressé au-dessus d'eux.

Dans le second verset- qui est celui de la Sourate "des Femmes" le Coran mentionne la raison de l'élévation du Mont au-dessus d'eux "Nous élevâmes au-dessus d'eux le Mont Tor (Sinaï) en marque de leur engagement ". Certains exégètes disent que l'expression: "en marque de leur engagement", signifie en raison de leur engagement afin qu'ils craignent la violation.

Le verset désigne le Mont Tor et mentionna ce qu'il leur fut demandé de faire "et Nous leur dimes franchisez la porte de la ville en vous prosternant, ainsi qu'il mentionne certaine chose de ce qu'Il leur fut interdit de faire. "Nous leur dimes: Ne transgressez pas la loi du sabbat".

Cependant, ce verset vint après avoir mentionné certaines des inequances des Fils d 'Israël et leurs opiniâtretés. En effet, les Juifs de Médine avaient demandé à Mohammad qu'Il leur fit descendre un Livre du Ciel. Dieu consola le Prophète en le conseillant de se désintéresser de leur suggestion, car ils sont bien anciens dans l'opiniâtreté et la réclamation des preuves. En effet, leurs ancêtres avaient demandé à Moise ce qui était plus grand que cela: ils lui demandèrent de leur faire voir Dieu face à face, et ils adorèrent le veau d'or, après avoir reçu les preuves. Dieu souleva le Mont au-dessus d'eux, car, dans leur profonde obstination, ils n'acceptaient rien de bonne grâce, et seules la craitte et la terreur pouvaient dompter leur orgueil et leur ignorance.

Le premier verset du chapitre de "La Génisse" commence par l'engagement des hébreux, ensuite par le soulèvement du Mont-Tor et c'est par là qu'il diffère du verset d'Al A'raf, car le nom du mont précité y est mentionné, de même que l'engagement? En outre, il diffère du verset des "Femmes" dans le fait que l'engagement n'est pas la cause du soulèvement du dit Mont. De même on n'y trouve pas certains des enseignements cités dans ce verset, ainsi que l'engagement solennel conclu par les Fils d'Israël. D'autre part, il diffère des deux versets d'Al A'raf et des Femmes, par le fait que l'ingratitude des Fils d'Israël y est mentionnée, ainsi que la faveur de Dieu sur eux et Sa Miséricorde, car Il ne les a pas frappés par le châtiment.

Quant au deuxième verset de "La Génisse", il contient un de leur crime qui prouve d'une manière fort évidente, la corruption de leur curur, et qu'ils ne sont pas aptes, en aucune façon, à accepter la Vérité: Ils darent: nous avons entendu et nous avons désobéi ". Ainsi qu'il nous informe que le paganisme s'était emparé de leurs âmes, et était enraciné dans les replis de leur curur: "Leurs cursurs étaient pleins de l'amour du venu d'or, les incrédules".

Quant aux psychologues, ils justifient le phénomène de la répétition dans les paroles en général, en l'attribuant à certains facteurs psychologiques.

Nous résumerons ici ce qu'ils disent à ce propos: "La fascination est un instinct propre à la communauté. La fascination consiste à jeter une certaine idée dans l'âme d'une personne de façon qu'elle l'accepte sans objection, et qu'elle y croit, en agissant ainsi sans volonté ni choix ".

L'influence de la fascination dans les croyances et la conduite est forte, et la personne est plus apte à la fascination lorsqu'elle se trouve dans une foule. L'influence de la fascination dépend de certains facteurs comme d'une personne de marque ou d'un rang élevé ou de la répétition. En effet, elle exerce une influence sur l'âme, et ajoute à sa force originelle une autre force. La répétition est un grand facteur dans la formation des idées et leur propagation, et la répétition d'un mot, d'une manière suivie, le transforme en croyance.

Le docteur Gustave Lebon dit dans son livre "Les Idées et les Croyances" que la réaffirmation et la répétition sont deux facteurs importants dans la formation des idées et leur propagation: et dans beaucoup de questions, l'éducation s'appuie sur ce moyen; de même que les politiciens et les chefs s'en servent chaque jour dans leur discours ".

En effet, la réaffirmation crée, après sa répétition d'une manière suffisante, une opinion et ensuite une croyance. Ainsi la répétition est l'achèvement nécessaire de la réaffirmation. Feu M. Abdel Wahab Hammouda dit dans son livre "Le Coran et la psychologie" (à partir duquel nous avons résumé l'avis des psychologues sur la répétition, affirme la justification de la répétition dans Le Coran: "Les Orientalistes ont calomnié cette figure de style: la répétition ".

Ils la considérèrent comme une faiblesse et une défectuosité. Or, dans l'Encyclopédie britannique, sous le mot "Coran", l'auteur y dit: Il ya une grande adresse littéraire, manifeste et démonstrative dans la répétition des mêmes mots et des mêmes phrases ".

Il n'est pas étonnant que les secrets de cette répétition échappent aux orientalistes, car ils n'ont pas l'habitude de l'employer dans leurs langues et même s'ils avaient cette habitude, ils n'auraient pas compris cette répétition dans la langue arabe, car chaque peuple à sa langue et lui seul peut l'apprécier ou bien celui qui est versé dans l'élégance de la littérature arabe.

Lorsque les Arabes renièrent avec acharnement ce que leur appportait Mohammad, le Coran se fit plus sévère en les réprimandant, et en les désapprouvant, tantôt dans un admirable style oratoire, bref dans ses paragraphes, riches en significations, et ferme de ton, tantôt dans un style persuasif, fort par sa douceur, influential par ses résolutions. Parmi les plus importersants facteurs d'influence oratoire se trouve la répétition de certaines phrases, et de certaines expressions.

L'illumination ... et l'exaucement:

Dans tous les chapitres précédents, le mot "imploration" est répété. On le trouve, sous forme d'ordre, dans plus d'un verset: "Implorez votre Dieu par humilité et en cachette". Et "implorez-Le par crainte et espérance".

Dans les Hadith du Prophète on trouve que l'exploration est le meilleur des cultes. Certains exégètes disent, en expliquant ce fragment de verset cité au début de la sourate du "Bétail": "Les Infidèles donnent à Dieu des associés", c'est-à-dire ils lui donnent des égaux qu'ils adorent et implorent.

L'illumination est mentionnée dans chaque verset o l'l'homme est frappé par un malheur. "Et quand un malheur frappe l'homme, Il Nous implore"; elle est surtout mentionné dans les versets ayant trait au voyage sur mer: "Et quand les vagues les couvrent comme une voute, ils impolent Dieu".

En vérité, on a recours à l'imploration pour repousser un malheur ou pour demander un bienfait; c'est un facteur psychologique, et une des exigences nécessaires à l'homme. Depuis que Dieu a créé l'homme jusqu'à nos jours les livres, les monuments, notre méditation, nous montrent que les individus et les groupes atteints par un malheur, implorent une force mystérieuse, pour éloigner d'eux cette adversité, trouvant en cela un soulagement, et une consolation.

Cette exploration répand dans le curur des Croyants l'espoir en Dieu, et dans les cursurs mécréants, l'espoir en une divinité, pouvant éloigner d'eux la calamité et alléger leur chagrin.

Le Prophète implorait Dieu, et l'ordonnaait aux Croyants. Tous les prophètes avant lui ont imploré Dieu. On trouve cela cité dans le Coran. Témoin la prière d'Abraham:

"O Dieu, donne-moi la sagesse, compte-moi au nombre des justes, fait que je laisse la réputation d'un homme sincère parmi les générations futures, fais-moi mériter le paradis et pardonne à mon père, qui s'est égaré, et ne m'humilie pas au jour de la Résurrection.

Les Compagnons du Prophète et leurs disciples ont égerement imploré Dieu.

Le pieux, le pervers, le savant et l'ignorant tous ont recours à l'imploration. Les masses, aussi bien dans les pays islamiques, que dans les pays chrétiens, les peuples sous-développés de l'Afrique centrale, les peuples civilisés et industrials d'Europe et d'Amérique, se hâtent vers les Mosquées et les Eglises, et tendent les mains au ciel avec humilité, chaque fois qu'une calamité les atteint ou qu'une catastrophe les accable.

Les psychologues affirmment que ces implorations apaisent l'inquiétude qui s'empare des cursurs, et font renaitre l'espoir dans toutes les âmes.

Comment donc, après tout cela, une élite d'Ulémas musulmans, et un groupe de matérialistes occidentaux prétendent-ils que l'illumination est inutile, par le fait que Dieu-du point de vue de nos Ulémas musulmans - a depuis l'éternité - prédestiné ce qui fut et ce qui sera? L'implication n'effacera donc pas ce qui est prédestiné, et ne changera pas ce qui est déjà écrit. De même, l'implantation, dans l'opinion des matérialistes occidentaux est formé de paroles creuses et sans valeur, et partant, ne peuvent réaliser ni une uvuvre remarquable, ni une uvuvre méprisable.

Si nous croyons les uns et les autres, il nous faudra donc renier tout ce qui est cité dans les Livres Célestes, et accuser tout le genre humain ou sa grande majorité du moins, depuis Adam jusqu'à ce jour, d'ignoranceance, et de sottise.

Ces matérialistes occidentaux, ainsi que ces païens cités dans le coran sont convaincus, au moins en eux-mêmes, de la nécessité de l'illumination lorsqu'un grave péril atteint l'un d'eux. Infailliblement alors il d'adresse bon gré, mal gré, à cette force mystérieuse dont il reniait tout à l'heure le pouvoir et la puissance. Dans tous les versets que nous avons cités, nous avons remarqué que Dieu, Gloire et Louange à Lui, a exaucé la prière de ceux qui ont eu recours à Lui, a dissipé leur malheur et les a sauvés des dangers de terre et de mer. Dans beaucoup de versets, Dieu promet d'exaucer la prière de celui qui l'implore. "Si Mes serviteurs te questionnent à mon Sujet, Dis-leur que je suis près d'eux, je réponds à l'appel celui qui m'implore". "Et Invoquez-moi, j '

Mais nous remarquons aussi que toutes les fois que l'illumination s'exauce, le dévouement s'enracine dans l'âme de l'implorant. Dans certains versets, le mot "dévouement" est énoncé de même que la "résipiscence". Dans l'autres, le contexte indique que la prière est accompagné du dévouement. Le dévouement semble donc être une condition essentielle pour l'exaucement de la prière. Cependant; Il se peut que le dévouement accompagne l'invocation, sans que la prière soit exaucée. Mais l'imploration ne sera pas vaine, car Dieu, Gloire à Lui, a promis de l'exaucer tôt ou tard, et, en même temps, elle incite l'invocateur à agir pour réaliser le but auquel il aspire. Dans cette peine et ce labeur, il ya une sorte de succès et de secours divin, ce qui est, incontestablement, un moyen d '

Dans ce que nous venons d'étudier, il a été démontré que Dieu, Gloire à Lui, est dans cursurs et ne les quitte pas, et que tout homme est favorisé par cet insigne bienfait. Il se peut que les affaires de la vie occupent l'homme, que les labyrinthes de la philosophie, les ténèbres du matérialisme ou l'ignorante imitation des pères et des aïeux le détournt de la bonne Voie, et qu'il oublie ou semble oublier que Dieu est avec lui, peut-être même renie-t-il que Dieu existe. Mais lorsque l'homme estable par ce qui éclaire son curur, et repousse loin de sa poitrine le voile des distractions, la lumière alors jaillit dans son âme, et il voit Dieu dans les profondeurs de sa conscience. Il s'élance alors vers Lui, recherche son aide; et lui voue un culte sincère.

Ainsi, nous avons longtemps parcouru le domine de l'âme humaine pour mettre en évidence sa vraie nature: "Le recours à Dieu dans l'adversité", et cette nature fortuite: l'abandon de Dieu dans la prospérité ".

 

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