LE PELERINAGE ET LE PELERINAGE RESTREINT
par
AL-BAHIYE AL-KHOLI
CE LIVRE
Ce livre est le troisième d'une série destiné à exposer, aussi brièvement que possible, l'esprit de l'Islam.
Aucune question d'histoire ou de philosophie n'est soulevée ni discutée dans cette série. L'entière vérité sur l'Islam y est exprimée d'une manière claire et concise.
Cette série poursuit un but noble et instructif. A ceux qui ignorent l'Islam, elle se présente comme une introduction directe au génie de cette religion. A ceux qui en possèdent déjà des notions, elle permettra une sérieuse connaissance et une meilleure compréhension.
Au nom de Dieu Clément et Miséricordieux:
"Dieu a imposé le Pèlerinage à ce Temple à quiconque a moyen de s'y rendre".
Le Prophète dit:
"Celui qui accomplit le Pèlerinage à ce ne s'adonne ni à la luxure ni à la méchanceté, tous ses péchés seront pardonnées et deviendra aussi pur qu'un nouveau-né".
Il dit aussi:
Un Pèlerinage pieux, avéra pour récompense le Paradis".
INTRODUCTION
Louange a des implications définis à l'attention de plus d'un lecteur de Coran. C'est une obligation faisant partie des cinq piliers de l'Islam définis par le Prophète de la manière suivante:
"Témoigner qu'il n'y a qu'un seul Dieu et que Mohamad est Son Prophète, faire les prières, s'acquitter du Zakat (ou impôt financier), desserve le jeune du Ramadan et accomplir le Pèlerinage".
"Appelle, les Hommes, au Pèlerinage; Ils viendront à pied ou sur toute monture au flanc étriqué. Ils y viendront de tout coin éloigné".
Ce verset du Coran a attiré l'attention des savants musulmans qui expliquent son sens en avançant que lorsque Dieu dit à Abraham: "Appelle les hommes au Pèlerinage…,Abraham lui répondit:
"O Seigneur; comment ma voix peut-elle les atteindre?"
Dieu lui répondit alors:
"L'appel atteindra celui que je désignerai, fut-il au bout du monde".
Le pèlerin, d'après ce sens, répond donc, à un appel divin et s'empresse d'adresser cette prière à Dieu avec piété: "Mon Dieu, me voici! Voici que je viens vers Toi. Les Louanges, les bénédictions et la puissance sont ton apanage". Chaque pèlerin en entrant au parvis de la Ka'ba doit contrôler sévèrement ses sentiment et rejeter au loin toutes les mauvaises pensées et c'est contre cela que Dieu nous a prévenu: "Nous réservons un châtiment douloureux à quiconque profane la Maison Sacrée".
Il est évident que ce châtiment n'atteint pas seulement ceux qui commettent une mauvaise action, mais également ceux qui ont des arrière-pensées.
Ce livre est en quelque sorte un guide refermant quelques obligations que nous devons observer en visitant les Lieux Sacrés. Nous trouverons réunies les prescriptions concernant les rites du pèlerinage. Puisse Dieu nous aider à suivre Ses commandements et mériter ainsi Sa grâce.
BAHIYE AL6KHOLI
LE PELERINAGE (AL-HADJ)
ET LA VISITE (AL-OMRA)
DANS LA LANGUE ET LA JURISPRUDENCE
1) Le mot Hadj en arabe veut dire se rendre vers un lieu défini? Dans la jurisprudence islamique, il veut dire se rendre à la Ka'ba, la Maison Sacrée.
2) Omra dérive du mot "Timar" qui veut dire ""visite". Dans la Jurisprudence Islamique, il signifie visiter la Maison Sacrée.
La différence entre Al-Hadj et Al-Omra sera définie dans les pages qui suivront.
INSTITUTION DU PELERINAGE
ET DE L'OMRA
1) Le Pèlerinage est une obligation pour les Musulmans imposée par le Coran et la Sonna ou confirmée par Tradition.
Dans le Coran, Dieu dit: "Dieu a imposé le Pèlerinage à cette Maison Sacrée à quiconque a les moyens de l'accomplir".
Cela veut dire que le Pèlerinage est un devoir imposé à tous les musulmans et auquel ils ne peuvent se soustraire aussi longtemps qu'ils ont les moyens financiers de l'accomplir.
Quant à ce qui regarde la Sonna, Ebn Abbas rapporte que dans l'un de ses discours, le Prophète dit:
"O gens! Le Pèlerinage vous est imposé – accomplissez-le".
Al-Aqra' Ebn Habis informa alors:
"Doit-on l'accomplir chaque année, O Envoyé de Dieu!"
"Si je ne réponds pas l'affirmative, dit le Prophète, il vous sera une obligation dépassant vos forces… Le Pèlerinage doit être accompli une fois dans votre vie et celui qui l'accomplir plus d'une fois le fait volontairement".
2) D'après ce Hadith, le Pèlerinage est donc un devoir que l'on doit une fois dans la vie: le faire plus d'une fois est ainsi facultatif. Tous les Ulémas sont d'accord là-dessus.
3) Quant à l'Omra, quelques Ulémas disent qu'il est désirable, mais pas obligatoire et ils citent qu'Abou Horayra rapporte ce dire du Prophète: "Le Pèlerinage est un devoir mais l'Omra est facultatif".
Un jour, un bédouin vint vers le Prophète et lui dit:
"O Envoyé de Dieu, l'Omra est-elle une obligation?"
Le Prophète lui répondit:
"Non, mais il est préférable pour vous de l'accomplir", lui répondit-il.
4) Le Prophète recommande l'accomplissement le plus tôt possible du Pèlerinage: "Celui qui veut accomplir le Pèlerinage doit se presser, car il pourrait tomber malade, perdre l'argent ou s'appauvrir".
POUR QUI LE PELERINAGE
EST-IL OBLIGATOIRE?
Le Pèlerinage incombe à tout musulman adulte en pleine possession de ses facultés mentales. Il n'est pas une obligation pour les enfants ou les fous conformément aux paroles du Prophète:
"Trois catégories de personnes sont irresponsables de leurs actes: Le dormeur, jusqu'à ce qu'il réveille, l'enfant jusqu'à ce qu'il devienne pubère et le fou jusqu'à ce qu'il recouvre sa raison".
Les Ulémas interprètent le verset imposant le Pèlerinage en disant que ce devoir est laissé à la capacité financière du musulman: avoir l'argent nécessaire pour subvenir aux frais du voyage, et à la subsistance de sa famille durant tout le temps de son voyage. Cette prescription ne concerne pas naturellement les habitants de La Mecque et de ses environs.
A ce propos, nous devons noter les immenses progrès accomplis dans le domaine des moyens de communications tels que les paquebots, les avions et les trains ainsi on peut dire que "celui qui a les moyens de faire le voyage" signifie celui qui a les moyens de payer les frais de voyage, tout en laissant l'argent nécessaire aux membres de sa famille.
A ce propos, nous devons noter les immenses progrès accomplis dans le domaine des moyens de communications tels que les paquebots, les avions et les trains ainsi on peut dire que "celui qui a les moyens de faire le voyage" signifie celui qui a les moyens de payer les frais de voyage, tout en laissant l'argent nécessaire aux membres de sa famille.
3) Comme nous l'avons déjà dit, le Pèlerinage n'est pas une obligation pour les enfants. Mais si jamais ils accompagnent leurs familles, c'est une action louable; cela ne les dispense pas d'accomplir le Pèlerinage quand ils seront majeurs.
Si les enfants n'ont pas atteint l'âge de raison, leurs parents ou leurs tuteurs accomplissent pour eux tous les rites du pèlerinage. Cela a été pratiqué par le Prophète lui-même, selon une tradition de Jaber Ebn 'Abdallah. Selon Al Sanani, le tuteur dira, à sa place: "Je l'ai mais en état de sacralisation, ou (Ihram)".
4) En ce qui concerne les femmes, il faut tenir compte de certaines conditions. Certains ulémas insistent sur le fait que les femmes doivent être accompagnées par un parent très proche, un frère ou un fils (Maharim). D'autres ne sont pas aussi catégoriques sur ce point et déclarent que la femme peut accomplir son pèlerinage qu'elle soit accompagnée d'un proche parent ou non.
5) Celui qui meurt sans avoir accomplir son pèlerinage est libéré de cette obligation si ses descendants le font pour lui avec son propre argent, ou demander à un remplaçant de le faire par procuration.
6) Si un homme est incapable d'accomplir le Pèlerinage par suite de sa vieillesse ou d'une malade incurable, il peut choisir personne et la charger de le faire à sa place. Ce Pèlerinage par procuration n'est valide que si le mandataire désigné a déjà accompli cette dévotion.
HALTES (MAWAQUIT) DU PELERINAGE
ET DE L'OMRA
Le mot "Mawaquit" doit être pris, ici, au sens large qui comprend l'idée du temps et des lieux d'où commencent les rites du Pèlerinage.
LE PELERINAGE ET L'OMRA
1(L'époque d'Al-Hadj et d'Al-Omra
L'époque du Pèlerinage, est défini par ce verset du Coran: "Le Pèlerinage a lieu en des mois définis".
Ces mois sont Shawwal, Dhoul Qe'da, et Dhoul' Hidja. Les Ulémas ajoutent que seuls les dix premiers jours de Dhoul' Hidja y sont inclus. Ainsi, il n'est pas permis d'entrer dans un état de sacralisation (Ihram) pour le Pèlerinage avant ces mois, c'est-à-dire avant le mois de Shawwal.
Quant à l'Omra, il n'y a aucune époque déterminée pour accomplir. Voilà une distinction entre Al-Hadj et Al-Omra. On dit que le Prophète, lui-même, l'a accompli une fois à Shawwal et une autre fois à Dhoul' Qe'da quoiqu'il ait déclaré que l'Omra à Ramadan (le mois du Jeune) est semblable à Al-Hadj en ce qui concerne le mérite des bénédictions de Dieu- mais ne le remplace pas.
2) Les haltes de rassemblement ou "Mawaquit Makaniya".
Ceci se rapporte aux lieux hors de La Mecque, lieux où les Musulmans s'assemblent avant d'entrer dans le parvis de la Ka'ba ou Haram. En arrivant dans ces lieux de rassemblement, ils se préparent physiquement et spirituellement ç ce devoir sacré. Ces places déterminées sont connues sous le terme de Miqt. Le Prophète a fixé, lui-même, ses endroits au sud, à l'est et au nord de Ma Mecque. Ce sont les haltes suivantes:
Toute personne qui atteint la halte qui est destinée doit entrer dans un état de sacralisation appelé Ihram.
Ceux qui habitent entre ces haltes et la Mecque doivent faire l'Ihram au moment et à l'endroit d'où ils commencent leur voyage sacré. Quant aux habitants de la Mecque, ils peuvent faire leur Ihram chez eux. Si l'Ihram est pour l'Omra, les habitants de la Mecque doivent se rendre en un lieu retiré pour accomplir leur Ihram et de là, procéder à leur pèlerinage.
TERMES AYANT UNE SIGNIFICATION
PARTICULIERE
Avant de parler des rites du Pèlerinage, il y a un certain nombre de termes qui ont besoin d'explication comme Ihram, Ifrad, Qiran, Tamattu'.
L'Ihram: implique littéralement le sens d'interdiction, et requiert l'abstention de choses qui sont cependant licites. L'opposé de l'Ihram est l'Ihlal.
Ifrad, Qiran, Tamattu':
Pour saisir la signification de ces termes, il est préférable de mentionner les différents rites de l'Omra qui sont l'Ihram, la circumambulation autour de la Ka'ba, l'ambulation entre Al-Safa et Al-Marwa, ayant soit la tête rasée soit les cheveux coupés. Avec ces prescriptions l'Ihram relatif l'Omra est terminé et toutes les autres restrictions sont levées.
Quant au Pèlerinage, les rites sont l'Ihram, la circumambulation autour de la Ka'ba, l'ambulation entre As-Safa et Al-Marwa, puis c'est la station le (Wuquf) au mont 'Arafat le 9ème jour de Dhou'l Hidja, le lancement de cailloux le jour du sacrifice (10ème jour de Dhoi'l-Hidja), ainsi que les autres prescriptions que nous mentionnerons plus tard.
De ce qui précède, nous pouvons relever certaines différences entre le Pèlerinage et l'Omra. Les cérémonies d'Al-Hadj sont plus nombreuses que celles d'Al-Omra. Alors que dans celui-ci i'Ihram se termine par l'ambulation entre As-Safa et Al-Marwa en ayant la tête rasée on les cheveux coupés. L'Ihram pour le Pèlerinage cesse après la station sur le mont 'Arafat, en accomplissant les rites du 10ème jour de Dhoul'l-Hidja.
De plus, le Pèlerinage se limite à les mois déterminés alors que l'Omra peut être accomplir à tout moment.
Qu'arrivait-il si Al-'Omra est accomplie durant les mois d'Al-Hadj? Il est, alors possible à une personne d'appartenir à l'une de ces trois catégories: Mufrid, Qarin et Mutamatti'.
CEREMONIES D'AL-HADJ ET D'AL-'OMRA
Certaines prescriptions concernant le Pèlerinage et l'Omra sont suivies par tous les Musulmans.
1)Ihram:
Comme nous l'avons déjà expliqué l'Ihram est l'assomption à un état de sacralisation physique et spirituelle. En pratique, l'homme doit accomplir ses ablutions avant de se rendre à l'assemblée de la halte(Miqat) ou à la station elle-même, il doit se parfumer et faire sa prière en accomplissant deux génuflexions. (Rak'a).
Ebn 'Abbas raconte qu'en atteignant Dho'l-hulayfa, halte réservé aux habitants de Médine. L'Envoyé de Dieu fit son Ihram, puis deux génuflexions et remonta sur son chameau. Quant aux femmes, ayant un flux de sang; accouchement ou menstrues, on leur permet d'accomplir l'Ihram et tous les autres rites à l'exception de faire le tour de la Ka'ba. Dans l'état d'Ihram, le pèlerin est appelé "Mohrem". Il porte le vêtement de l'Ihram composé de deux pièces d'étoffes non cousues, la première laissant l'épaule et le bras droit nus, le second couvrant le corps de la taille jusqu'aux mollets. On peut porter n'importe quelle étoffe sauf celle de soie. La première pièce s'appelle Rida', et la seconde Izar. La tête doit rester découverte quoique les personnes âgées et les infirmes puissant l'envelopper avec quelque chose, mais, en retour, ils doivent expier cela en donnant des aumônes aux pauvres. Le pèlerin doit porter des sandales sans couture découvrant les chevilles. On peut mettre des souliers mais ils doivent laisser paraitre les chevilles. Les femmes porteront leur vêtement ordinaire, les couvriront leur tête, le long ne montrant que le visage et les mains.
Le Mohrem commencera alors par dire: Labbayka! Labbayka! (Me voici, o Seigneur!). Ainsi, il exprime intention d'accomplir le pèlerinage, ou l'Omra, ou les deux à la fois.
Actes défendus durant l'Ihram:
Une fois en état d'Ihram, li pèlerin ne doit ni se raser, ni se couper les ongles, ni se laver, excepté pour faire les ablutions rituelles en rapport avec les diverses haltes du voyage. Il ne doit tenir aucun propos licencieux, ni commettre l'œuvre de chair, ni s'abandonner à la perversion, au vice, aux querelles, ou aux actes de violence. Dieu a défendus ces actes par ce verset:
"Le Pèlerinage a lieu en des mois définis, celui qui l'a entrepris doit s'abstenir de femmes, d'actions et de polémique…". Le Mohrem n'a pas le droit de porter des chemises, des pantalons, des gants, des turbans: fez ou chapeaux. Les femmes au contraire peuvent porter les vêtements qu'elles désirent, mais ne peuvent pas mettre de gants, ou se voiler le visage ou employer des parfums ou porter des robes qui ont été toutes ou partiellement teintés au safran.
Ajoutons que la chasse est interdite. Pas plus que le Mohrem n'est en droit d'accepter un animal tué à la chasse ou de l'acheter, ni même d'en manger. Mais, le Prophète permet au Mohrem de tuer les animaux et les oiseaux dangereux et nuisibles: corbeau, faucon, scorpion, rat et chien enragé. Les Ulémas ajoutent à cette liste, le lion, le léopard, le loup et le serpent.
2) Talbiya:
Un Musulman ponctue sa dévotion dès sa première entrée dans l'état d'Ihram en jetant des cailloux à Ména en disant dévotement cette invocation "Labbaykq! Labbayka!" (Me voici o Seigneur. Me voici).
Un pèlerin accomplissant l'Omra doit dire la "Talbiya" ou "Labbayka", depuis l'endroit où doit commencer son Ihram jusqu'à ce qu'il entre dans le Sanctuaire Sacré et touche la Pierre Noire.
Il est souhaitable que cette invocation soit dite à haute voix, étant l'un des rites du Pèlerinage et de l'Omra. La voici d'après le Prophète:
"Labbayka, O Dieu, Labbayka! Labbayka, Tu n'as aucun associé, Labbayka! Louange à toi qui détiens le royaume des cieux et de terre".
3) Tawaf (la circumambulation autour de la Ka'ba):
Avant d'entrer à La Mecque, le Mohrem doit faire ses ablutions, se rendre au Sanctuaire Sacré en disant:
"Mon Dieu, Tu es la paix, et la paix vient de Toi. Reçois-nous o Seigneur, avec paix".
En entrant dans le parvis de la Ka'ba, il doit se diriger vers Pierre Noire et l'embrasser. S'il en est empêché par la foule, il doit la toucher. S'il n'est peut pas la toucher, qu'il lève la main et dit "Dieu est grand" chaque fois qu'il se trouve en face de l'un des coins de la Ka'ba. Partant de la Pierre Noire et laissant le bâtiment vers sa gauche, il tourne sept fois, les trois premières fois à pas rapide et les quatre autres à allure normale. Certaines prières sont répétées et à la fin de chaque circumambulation, il doit embrasser, soit toucher la Pierre Noire.
Les femmes accouchées ou en menstrues ne doivent pas circumambuler. On raconte que Ai'cha, la femme du Prophète, s'est plainte amèrement de son sort quand il lui fut interdit d'accomplir ce Tawaf. Le Prophète lui rappela que pour tourner autour de la Maison de Dieu il faut être en état de pureté.
Le pèlerin jette, durant le "Tawaf" le bord de son Rida' sur son épaule gauche en gardant la moitié sous son coude, ainsi son épaule droite sera nue et la gauche couverte. Ceux qui ne peuvent accomplir ce Tawaf à pied peuvent le faire à l'aide d'une monture, ou portés sur une chaise.
Une fois le Tawaf terminé, le pèlerin se dirigera vers la station d'Abraham ou "maqam", et récitera cette parole: "Nous avons institué la Ka'ba, comme lieu de Pèlerinage pour les hommes et comme asile, et nous avons érigé en lieu de prière la station d'Abraham".
Ensuite, il regardera la Ka'ba. A mi-chemin entre elle et cette station, il accomplira deux génuflexions. A chacune d'elles il récitera la première sourate du coran "Fat'ha". A la première génuflexion il récite la sourate des Infidèles: Dis: "O Infidèles! Je n'adorerai point ce que vous adorez, etc… " à la seconde il lira la sourate du Dogme ou "Al Samadya": "Dis: Dieu est un à qi on a recours etc…".
4) L'ambulation entre As-Safa et Al-Marwa:
Le rite suivant est la course entre les deux éminences d'As-Safa et d'Al-Marwa. En arraivant à As-Safa, il récite ce fragement de verset: "As-Safa et Al-Marwa sont parmi les rites prescrits par Dieu".
Il monte sur la plateforme de la colline dite As-Safa, regarde la Ka'ba et lève les mains en signe de remerciement. Puis il descend à une allure normale pour arriver à l'autre colline dite Al-Marwa,; une partie du trajet se fait à vive allure. Arrivé à Al-Marwa, il monte sur sa pateforme, puis la qitte pour atteindre As-Safa.
Ce va-et-vient se fait sept fois et on dit que c'est en souvenir d'Agar cherchant d" l'eau pour son fils Ismaël.
5) Le rasage de la tête ou la coupe des cheveux:
Après les cérémonies d'As-Safa et d'Al-Marwa, le pèlerin qui désire accomplir simplement Al-Hadj ou Al-'Omra et Al-Hadj à la fois, doit conserver son "Ihram". Mais s'il est un Motamatti', c'est-à-dire s'il désire accomplir d'abord Al-'Omra, ensuite Al-Hadj, il peut abandonner son Ihram, après Al-'Omra. Il peut se faire raser la tete ou couper une touffe de ses cheveux. Les femmes couperont le bout des cheveux. Le Motamatti' doit se conformer à ses paroles divines: "Quiconque accomplit l'Omra et le Pèlerinage, doit sacrifier une victime comme offrande". Cette offrande peut aller d'un mouton à une vache et même à un chameau.
6) Le fait de quitter la Mecque pour se rendre vers le points d'eau (Al-Tarwiya):
Durant le 8ème jour de Dhou'l-Hidja – appelé Al-Tarwiya- les pèlerins mettant l'Ihram quittant La Mecque pour Ména où ils arrivent à midi. Ils accomplissent leurs prières de midi, de l'après-midi, du coucher du soleil et du soir. Ils passent la nuit à Ména. Le lendemain matin, ils font leurs prières de l'aube, attendent le lever du soleil et se mettent en marche vers le mont "Arafat".
Telle état la façon observée par le Prophète et il est souhaitable que les Musulmans suivent son exemple.
7) La station d'Arafat:
Après le lever du soleil, le 9ème jour de Dhou'l-Hidja, les pèlerins se mettent en marche vers le ont 'Arafat en criant tous ensemble: "Labbayka! Labbayka!" et "Allahou Akbar!". Puis, ils attendent de midi jusqu'au coucher du soleil et font la prière de midi et celle de l'après-midi en les écourtant c'est-à-dire en faisant deux génuflexions au lieu de quatre. Ils lèvent ensuite leurs mains en signe de prière et de remerciement en répétant les paroles du Prophète:
"Il n'y a qu'un seul Dieu. Il n'a pas d'associe. A Lui autorité et prière. Le Bien émane de Lui et son pouvoir s'étend sur toute chose".
La station d'Arafat est l'un des rites majeurs du pèlerinage. Celui qui l'aurait manqué ne peut se faire appeler pèlerin.
Ceux qui, compte tenu des circonstances, ne peuvent s'arrêter au mont 'Arafat avant le coucher du soleil, ils peuvent le faire après le coucher du soleil, et même jusqu'à l'aube du jour du sacrifice qui est le 10ème jour de Dhou'l-Hidja. A ce propos, le Prophète a dit:
"Celui qui fut témoin de notre prière- celle de l'aube le Jour du Sacrifice- qui demeura avec nous jusqu'à l'accomplissement de notre sacrifice, qui s'arrête auparavant sur le Mont 'Arafat, pendant le jour ou la nuit, est considéré comme ayant accompli son Pèlerinage.
Le Prophète dit encore: "Il n'y a pas de Pèlerinage sans "Arafat. Celui qui arrive la nuit d'Al-Jam' (la nuit de Mozdalifa avant l'aube du Jour du Sacrifice, a accompli les rites essentiels de son Pèlerinage".
8) La nuit de Mozdalifa:
Après le coucher du soleil, commence l'ambulation vers Mozdalifa. Les drapeaux qui marquent les limites du Haram sont dépassés; l'obscurité de la nuit tombe et les torches sont allumés. De cette façon Mozdalifa est atteint. On y fait la prière du Maghrib (coucher du soleil) et celle d'Al-Icha (prière du soir), puis l'on passe la nuit. A l'aube, on fait la prière du l'aube.
D'après la Tradition, le Prophète accomplissait sa prière de l'aube à Mozdalifa, puis il montait à dos de chameau jusqu'au moment où il atteignait le monument sacré qui se trouve en face de la Qibla et il restait ainsi debout jusqu'à ce que la lumière brille avec éclat dans le firmament. Juste avant le lever du soleil il offrait en sacrifice un chameau. Ici, il est nécessaire de citer les termes du Coran:
"Lorsque vous vous déverserez d'Arafat, invoquez Dieu près du Sanctuaire Sacré. Remerciez-le de vous avoir mis dans la bonne voie alors que naguère vous étiez ^parmi les égarés".
Passer la nuit à Mozdalifa est considéré comme une obligation par certain "Ulémas", alors que d'autres la considèrent comme une sonna. Quant aux femmes et aux personnes fables, elles sont exemptées, de passer cette nuit à Mozdalifa.
9) Le Jour du Sacrifice:
Il tombe le 10ème jour de Dhou'l-Hidja. Les règles suivantes sont requises:
Le jet des cailloux est symbolique car il rappelle la lapidation de Satan qui, dit-on, fut chassé de cette manière par Abraham.
Après le jet des cailloux, le Prophète regagnait sa maison de Ména, où il immolait la victime. Des milliers de moutons, chèvres et chameaux sont tenus prêts à Ména pour le sacrifice. Bien qu'il n'y ait pas de places réservés au sacrifice à Ména, le rocher qui se trouve à l'extrémité ouest de la vallée et le lieu que l'on préfère à tout autre pour ce but. En ce jour, le 10ème de Dhoul-Hidja, les Musulmans, arrivés de tous les coins de la terre, offrent leur sacrifice et célèbrent la fête du Courban Bairum ou "Al-Id-al-Kabir".
Habituellement, au jour du sacrifice, on doit raser la tête ou couper une touffe des cheveux. Dans le but, il y a des échoppes de barbiers à Ména. Les barbiers ainsi que les pèlerins, observent certaines règles durant cette opération, comme se tourner vers la Qibla. Pour les pèlerins, il est préférable selon le Prophète et les 'Ulémas de se faire raser que de se faire couper les cheveux.
Selon une tradition rapportée par Djabir, l'Envoyé de Dieu monta en selle après avoir accompli le sacrifice, et se rendit du retour. Il s'acquitta ensuite de la prière.
Cette circumambulation est un rite indispensable du Hadj selon les "Ulémas". Ils sont d'accord sur son accomplissement le Jour du Sacrifice? Plus tard, durant les jours de Al-Tashriq, ou même plus tard encore.
L'ordre des rites au Tawaf Al-Ifada peut être changé. Il est possible de se faire raser avant de jeter les cailloux ou de se raser avant le sacrifice.
D'après l'Envoyé de Dieu, ces cérémonies doivent simplement être limitées pas le temps consenti c'est-à-dire le 10ème jour de Dhoul-Hidja.
Si le prière est Mofrid ou Mohrem, son Hadj se termine par le Tawaf Al-Ifada, il n'est pas besoin de recommencer le va-et-vient entre Al-Safa et Al-Marwa. S'il est un motamatti, il doit le faire ainsi que le Tawaf Al-Ifada.
Une fois la tête rasée ou les cheveux coupés, le Pèlerin abandonne son Ihram mais s'abstient de l'œuvre de chair. Après le Tawaf Al-Ifada et la course entre Al-Safa et Al-Marwa, dans le cas du "Motamatti", et après ce Tawaf seulement dans le cas de Mofrid ou du Mohrem, le pèlerin se met dans un état de Ihlal ou le retour à son état normale de vie.
10) Le retour à Ména:
'A'cha déclara que l'Envoyé de Dieu retournait à Ména après le Tawaf Al-Ifada pour y passer les jours d'Al-Tashriq. Il jetait de nouveau sur chacune des trois tas de pierres sept cailloux".
Tous les pèlerins doivent, à quelques exceptions près, revenir à Ména afin d'y passer ces trois jours et jeter les cailloux en disant: "Allahou Akbar!".
On jette ces cailloux après le coucher du soleil.
Le Tawaf d'Adieu:
Finalement, la circumambulation d'adieu de la Ka'ba est accomplie. Ebn 'Abbas rapporte que le prophète insistait à ce que nul pèlerin ne quittât La Mecque sans avoir accompli son dernier tawaf. Pour accomplir ce rite, pèlerin se rendait à Al-Tan'im, à l'extrémité de territoire sacré et reprenait son Ihram.
Une fois ces cérémonies terminées, le Pèlerinage proprement dit touchait à sa fin. Quelques jours plus tard, les pèlerins quitteront La Mecque pour Médine afin de visiter la Mosquée du Prophète.
CERTAINES REGLES CONCERNANT AL-HADJ
Le Coran contient les cérémonies que tout pèlerin est tenu d'accomplir:
"Celui qui se contente de visiter les Lieux-Saints avant de faire le pèlerinage, donner une offrande. S'il n'en a pas les moyens, il devra jeuner trois jours pendant le Pèlerinage et sept jours une fois rentré chez lui, en tout dix jours. Ceci s'applique à ceux dont la famille ne réside pas dans l'enceints sacrée. Observez les commandements de Dieu et rappelez-vous qu'il est terrible dans ses châtiments".
1)Ces cérémonies réclament les trois règles:
2)Si le Mohrem se trouve en face de quelques difficultés imprévues, il doit donc se soumettre à la teneur du verset précité.
Parmi ces obstacles, on peut inclure le danger de voir son chemin barré par l'ennemi. Cela arriva un jour au Prophète, alors qu'accompagné de quelques disciples, il quittait Médine, dans l'intention d'accomplir l'Omra. Les infidèles lui barrèrent la route, il ne put continuer son chemin. Il sacrifia la chameau réservé à l'offrande, se dispensa de l'Ihram, se rasa la tête et retourna à Médine avec ses compagnons.
Parmi les empêchements comptons l'incapacité physique résultant d'une maladie ou d'un accident, l'égarement, manque de provision pour continuer le voyage, l'incarcération ou un retard quelconque empêchant l'arrivée à la date prévue.
Dans tous ces cas, le Mohrem doit présenter une offrande, se libérer de son Ihram, retourner chez lui et remettre Al-Hadj à une autre date.
3)Si un Mohrem est obligé de se faire raser la tête durant l'Ihram par suite d'une maladie du cuir chevelu ou d'un mal de tête très fort, se conformer en cela aux ordres de ce fragment de verset: "Celui qu'une maladie ou une affection du cuir chevelu obligera à se raser, devra se racheter par un jeune, une aumône ou un sacrifice".
Selon les instructions du Prophète, le Mohrem doit jeuner trois jours ou offrir un sacrifie aux pauvres, ou nourrir six personnes pauvres.
4)Si pour des raison de santé, une personne est obligée de mettre des vêtements cousus ou collants par peur du froid ou de la chaleur, elle doit suivre la règle qui est imposée au Mohrem qui souffre d'une maladie du cuir chevelu. Ainsi, elle doit jeuner trois jours, ou offrir un sacrifice ou nourrir six pauvres.
5)Le pèlerin boira de l'eau du puits béni de Zamzam, qui se trouve dans l'enceinte de la Maison Sacrée.
LA VISITE DE LA MOSQUEE DU PROPHETE
L'Envoyé de Dieu a recommandé instamment la visite d trois mosquées: la Ka'ba de Le Mecque, la Mosquée du Prophète à Médine et la Mosquée d'Al-Aqsa à Jérusalem.
Ayant terminé les rites d'Al-Hadj, le pèlerin se rendra à la Mosquée du Prophète à Médine, Mosquée de Cinq Minarets et d'un dôme vert surmontant le Tombeau de l'Envoyé de Dieu.
Entré dans cette mosquée; le Croyant doit se rappeler les actes glorieux accomplis par le Prophète et ses directives spirituelles, aussi que ses enseignements sur les principes de foi, les règles de la fraternité, de la justice et de l'égalité.
En entrant dans cette mosquée, le pèlerin doit faire deux génuflexions, puis se rendre au tombeau du Prophète pour lui adresser ces souhaits:
"Que la paix de Dieu règne sur Toi, Envoyé de Dieu J'atteste qu'il n'y a qu'un seul Dieu et que tu es son Prophète".
Il serait souhaitable que le visiteur se tourne un peu vers l'est afin de saluer le tombeau du Caliphe Abou Bakr, puis celui de Omar Ebn Al-Khattab.
Par cette visite, le sentiment de dévotion du Pèlerin se trouve rehausser par le rappel des souvenirs glorieux source de l'Islam. Cette Mosquée doit lui servir de nouvelle source d'inspiration.
Le temps réservé au jet de ces pierres commence, généralement, dans la matinée du Jour du Sacrifice, suivant l'habitude du Prophète, et peut s'étendre jusqu'au soir, Quant au jet de pierres avant le lever du soleil il est réservé aux enfants, aux femmes et aux personnes faibles.
Le jet des cailloux est symbolique car il rappelle la lapidation de Satan qui, dit-on, fut chassé de cette manière par Abraham.
b) Le Sacrifie:
Après le jet des cailloux, le Prophète regagnait sa maison de Ména, où il immolait la victime. Des milliers de moutons, chèvres et chameaux sont tenus prêts à Ména pour le sacrifice. Bien qu'il n'y ait pas de places réservés au sacrifice à Ména, le rocher qui se trouve à l'extrémité ouest de la vallée et le lieu que l'on préfère à tout autre pour ce but. En ce jour, le 10ème de Dhoul-Hidja, les Musulmans, arrivés de tous les coins de la terre, offrent leur sacrifice et célèbrent la fête du Courban Bairum ou "Al-Id-al-Kabir".
c) Le rasage de la tete ou la coupe des cheveux
Habituellement, au jour du sacrifice, on doit raser la tete ou couper une touffe des cheveux. Dans le but, il y a des échoppes de barbiers à Ména. Les barbiers ainsi que les pèlerins, observent certaines règles durant cette opération, comme se tourner vers la Qibla. Pour les pèlerins, il est préférable selon le Prophète et les 'Ulémas de se faire raser que de se faire couper les cheveux.
d) Tawaf Al-Ifada:
Selon une tradition rapportée par Djabir, l'Envoyé de Dieu monta en selle après avoir accompli le sacrifice, et se rendit du retour. Il s'acquitta ensuite de la prière.
Cette circumambulation est un rite indispensable du Hadj selon les "Ulémas". Ils sont d'accord sur son accomplissement le Jour du Sacrifice? Plus tard, durant les jours de Al-Tashriq, ou même plus tard encore.
L'ordre des rites au Tawaf Al-Ifada peut être changé. Il est possible de se faire raser avant de jeter les cailloux ou de se raser avant le sacrifice.
D'après l'Envoyé de Dieu, ces cérémonies doivent simplement être limitées pas le temps consenti c'est-à-dire le 10ème jour de Dhoul-Hidja.
Si le prière est Mofrid ou Mohrem, son Hadj se termine par le Tawaf Al-Ifada, il n'est pas besoin de recommencer le va-et-vient entre Al-Safa et Al-Marwa. S'il est un motamatti, il doit le faire ainsi que le Tawaf Al-Ifada.
Une fois la tête rasée ou les cheveux coupés, le Pèlerin abandonne son Ihram mais s'abstient de l'œuvre de chair. Après le Tawaf Al-Ifada et la course entre Al-Safa et Al-Marwa, dans le cas du "Motamatti", et après ce Tawaf seulement dans le cas de Mofrid ou du Mohrem, le pèlerin se met dans un état de Ihlal ou le retour à son état normale de vie.
10) Le retour à Ména:
'A'cha déclara que l'Envoyé de Dieu retournait à Ména après le Tawaf Al-Ifada pour y passer les jours d'Al-Tashriq. Il jetait de nouveau sur chacune des trois tas de pierres sept cailloux".
Tous les pèlerins doivent, à quelques exceptions près, revenir à Ména afin d'y passer ces trois jours et jeter les cailloux en disant: "Allahou Akbar!".
On jette ces cailloux après le coucher du soleil.
Le Tawaf d'Adieu:
Finalement, la circumambulation d'adieu de la Ka'ba est accomplie. Ebn 'Abbas rapporte que le prophète insistait à ce que nul pèlerin ne quittât La Mecque sans avoir accompli son dernier tawaf. Pour accomplir ce rite, pèlerin se rendait à Al-Tan'im, à l'extrémité de territoire sacré et reprenait son Ihram.
Une fois ces cérémonies terminées, le Pèlerinage proprement dit touchait à sa fin. Quelques jours plus tard, les pèlerins quitterons La Mecque pour Médine afin de visiter la Mosquée du Prophète.
CERTAINES REGLES CONCERNANT AL-HADJ
Le Coran contient les cérémonies que tout pèlerin est tenu d'accomplir:
"Celui qui se contente de visiter les Lieux-Saints avant de faire le pèlerinage, donner une offrande. S'il n'en a pas les moyens, il devra jeuner trois jours pendant le Pèlerinage et sept jours une fois rentré chez lui, en tout dix jours. Ceci s'applique à ceux dont la famille ne réside pas dans l'enceints sacrée. Observez les commandements de Dieu et rappelez-vous qu'il est terrible dans ses châtiments".
1)Ces cérémonies réclament les trois règles:
2)Si le Mohrem se trouve en face de quelques difficultés imprévues, il doit donc se soumettre à la teneur du verset précité.
Parmi ces obstacles, on peut inclure le danger de voir son chemin barré par l'ennemi. Cela arriva un jour au Prophète, alors qu'accompagné de quelques disciples, il quittait Médine, dans l'intention d'accomplir l'Omra. Les infidèles lui barrèrent la route, il ne put continuer son chemin. Il sacrifia la chameau réservé à l'offrande, se dispensa de l'Ihram, se rasa la tête et retourna à Médine avec ses compagnons.
Parmi les empêchements comptons l'incapacité physique résultant d'une maladie ou d'un accident, l'égarement, manque de provision pour continuer le voyage, l'incarcération ou un retard quelconque empêchant l'arrivée à la date prévue.
Dans tous ces cas, le Mohrem doit présenter une offrande, se libérer de son Ihram, retourner chez lui et remettre Al-Hadj à une autre date.
3)Si un Mohrem est obligé de se faire raser la tête durant l'Ihram par suite d'une maladie du cuir chevelu ou d'un mal de tête très fort, se conformer en cela aux ordres de ce fragment de verset: "Celui qu'une maladie ou une affection du cuir chevelu obligera à se raser, devra se racheter par un jeune, une aumône ou un sacrifice".
Selon les instructions du Prophète, le Mohrem doit jeuner trois jours ou offrir un sacrifie aux pauvres, ou nourrir six personnes pauvres.
4)Si pour des raison de santé, une personne est obligée de mettre des vêtements cousus ou collants par peur du froid ou de la chaleur, elle doit suivre la règle qui est imposée au Mohrem qui souffre d'une maladie du cuir chevelu. Ainsi, elle doit jeuner trois jours, ou offrir un sacrifice ou nourrir six pauvres.
5)Le pèlerin boira de l'eau du puits béni de Zamzam, qui se trouve dans l'enceinte de la Maison Sacrée.
LA VISITE DE LA MOSQUEE DU PROPHETE
L'Envoyé de Dieu a recommandé instamment la visite d trois mosquées: la Ka'ba de Le Mecque, la Mosquée du Prophète à Médine et la Mosquée d'Al-Aqsa à Jérusalem.
Ayant terminé les rites d'Al-Hadj, le pèlerin se rendra à la Mosquée du Prophète à Médine, Mosquée de Cinq Minarets et d'un dôme vert surmontant le Tombeau de l'Envoyé de Dieu.
Entré dans cette mosquée; le Croyant doit se rappeler les actes glorieux accomplis par le Prophète et ses directives spirituelles, aussi que ses enseignements sur les principes de foi, les règles de la fraternité, de la justice et de l'égalité.
En entrant dans cette mosquée, le pèlerin doit faire deux génuflexions, puis se rendre au tombeau du Prophète pour lui adresser ces souhaits:
"Que la paix de Dieu règne sur Toi, Envoyé de Dieu J'atteste qu'il n'y a qu'un seul Dieu et que tu es son Prophète".
Il serait souhaitable que le visiteur se tourne un peu vers l'est afin de saluer le tombeau du Caliphe Abou Bakr, puis celui de Omar Ebn Al-Khattab.
Par cette visite, le sentiment de dévotion du Pèlerin se trouve rehausser par le rappel des souvenirs glorieux source d'inspiration.